mercredi 28 octobre 2015

Could Japan be the next rugby world champion in 2019?

After surprising results during the 2015 rugby world championship in England, Japan hopes to do better in 2019, as it is hosting the next edition.

Here are some reasons to believe in a title for this nation :
  • It is an old sport and a well-anchored one in Japan
  • The last results at the recent world cup will galvanize and arouse massive popular fervor around the national team.

Flashback on these key factors.

Rugby was played for the first time in Japan in 1874, when British sailors staged a game in Yokohama. Twenty-five years later, Professor Edward Clarke and Tamaka Ginnosuke lay the basics on the archipelago. The JRFU (Japan Rugby Football Union) was founded in 1924. The Japanese team became a regular feature on the international scene. After the 90’s the Cherry Blossoms came out from the dark and won matches against major teams (28-24 against Scotland in 1989 and 23-8 against Wales in 2013). These good results from the Japan team are translated into joining the top 10, -9th- in 2014, for the first time in its history. Japan owes it to its coach, Eddie Jones.

A year later, during the 2015 rugby world cup in England, Japan proved that their mettle when the Cherry Blossoms started with a bang winning 34-32 against South Africa, the two-times world champion, in their first match of pool stage. This victory is considered as “the biggest upset in rugby union history”. Their coach, Eddie Jones, in charge of this team since 2011, is well-known in the world of rugby. He was previously the head coach of Australia and led his native country to the finals in 2003. This victory is the fruit of four hard years of training. Jones trained its team with various workshops (physical tests, speed tests …) so that his players could physically hold 80 minutes of a match. He has also been coaching them to think by themselves, to take more initiatives. The secret of this team is its remarkable strength which offsets their small size. Furthermore, the Australian coach made them practice rugby with circulation ball movements, fewer clashes and less physical challenges. Their disappointing match against Scotland (they lost 45-10) could be explained by a short time of recuperation and their riot of energy against the South Africans. Their last two victories, against Samoa (25-6) and USA (28-18) will not change the course of  the team. The “Brave Blossoms” finished third and are not qualified for the quarters, because Scotland scored an offensive bonus when they played against Japan .  Anyway these are the best results for this nation in a world cup, which really comes as a surprise for rugby lovers and connoisseurs. The JRFU arouse a popular infatuation and set a record television audience for Rugby, with 25 million people watching Japan’s match against Samoa. After their win against South Africa, even England which had been eliminated from their own world cup by their neighbors, Wales, supported them. All of this, with Eddie Jones as head coach of Japan, will show other success.


Rugby will probably change the hierarchy of collective sport in Japan. The last results of the “Brave Blossoms” should spark popular fervor, because they will host the next edition of the competition and this will probably upgrade the numbers of licensees in their country. Further, a Japanese side is set to enter the Super 18, which begins in November and where the country’s best Southern hemisphere teams play, the equivalence of the rugby euro cup. Confronting historic nations in the top 10 could improve their experience and that could be essential in a world cup. Coach Eddie is confident about his team’s talent. He is not the only one. The Japanese are  making this crazy dream: what if Japan was the next rugby world champion?

Nathan




Le Japon peut-il devenir champion du monde de rugby en 2019?

Après un parcours étonnant lors de la coupe du monde de rugby en 2015, le Japon espère faire mieux en 2019, étant le pays hôte de la future édition.

Plusieurs raisons permettent de croire en un succès de cette nation :
  •  C’est un sport ancien et bien ancré au Japon.
  • Le parcours de l’équipe du Japon lors de cette coupe du monde va les galvaniser et va sans doute susciter une ferveur populaire massive autour de l’équipe nationale.

Retour sur ces deux facteurs clés.

Le rugby a été introduit au Japon par les Anglais en 1874, alors qu’ils préparaient un match à Yokohama. 25 ans plus tard, le professeur Edward Clarke et Tamaka Ginnosuke posaient les bases du rugby sur l’archipel. L’étape suivante fut la fondation de la fédération de rugby au Japon en 1924. L’équipe du Japon commence à compter sur la scène internationale. A partir des années 1990, l’équipe nipponne sort de l’ombre et remporte des victoires contre des équipes majeures (28-24 face à l’Ecosse en 1989, et une large victoire face aux gallois 23-8 en 2013). Ces bons résultats se traduisent par une entrée dans le top 10 (9ème place) mondial, en 2014, pour la première fois de son histoire.  Cette performance est l’œuvre de son entraineur australien, Eddie Jones.

Un an plus tard pendant cette coupe du monde de rugby en Angleterre, le Japon a montré qu’ils méritaient largement sa place parmi le top 10 des nations du rugby. L’équipe du Japon a démarré en fanfare en battant, dès leur premier match de phase de poule un double champion du monde, l’Afrique du Sud (victoire 34 à 32). Leur entraineur, Eddie Jones, coach de l’équipe du Japon depuis 2011, n’est pas un inconnu dans le monde du rugby. En effet, il fut auparavant entraineur de l’Australie et emmena son équipe en finale de la coupe du monde 2003. La victoire du Japon contre l’Afrique du Sud est le fruit de quatre ans d’entrainement intensif. Le coach australien a fait travailler son équipe avec des ateliers diverses (de musculation, de vitesse …), afin que ses joueurs puissent tenir physiquement les 80 minutes d’un match. Il a également appris à ses joueurs à penser par eux-mêmes, à prendre plus d’initiatives. Le secret de cette équipe est son endurance remarquable qui compense le petit gabarit des joueurs. De plus, Jones leur a fait pratiquer un rugby fait de mouvements de circulation de balles avec moins d’affrontements et de défis physiques, pouvant faire la différence durant un match. Leur contre-performance face à l’Ecosse (large défaite 45 à10) peut s’expliquer par un temps de récupération moindre que les Ecossais et leur dépense d’énergie considérable contre les Sud-africains. Leurs deux dernières victoires, face aux Samoa (26-5) et aux Etats-Unis (28-18), ne changeront pas leur sort. Les Japonais ne se qualifient pas pour les quarts de finales, l’Ecosse leur chipe la deuxième place qualificative du fait d’un bonus offensif obtenue lors de leur confrontation. Les « Brave Blossoms » (surnom donné après la victoire face à l’Afrique du Sud) terminent troisième de leur groupe avec trois victoires et une défaite, un bilan qui étonne le monde du rugby. Cette équipe a, en outre, suscité un engouement populaire fort. Preuve en est les 25 millions de téléspectateurs qui ont suivi le match face aux Samoa, plus forte audience jamais enregistrée à ce jour lors d’une coupe du monde. Même l’équipe d’Angleterre, éliminée surprise de sa propre coupe du monde par leurs voisins le Pays de Galles, a soutenu cette équipe. Ce parcours prometteur, avec Eddie Jones à la tête de l’équipe du Japon, laisse entrevoir d’autres succès.

Le rugby va peut-être changer la conception du sport collectif au Japon. Le parcours de cette nation lors la coupe du monde 2015, risque de susciter une ferveur populaire massive lors de la prochaine coupe du monde qu’elle organisera. Cela peut contribuer à accroître significativement le nombre de licenciés de ce sport et sa médiatisation. De plus une équipe japonaise va intégrer le Super 18, un championnat qui commence en novembre et qui regroupe les meilleures équipes de rugby des nations de l’hémisphère Sud, l’équivalent de notre coupe d’Europe. De plus, leur classement actuel leur permet d’affronter des nations historiques du top 10 afin d’acquérir de l’expérience à haut niveau et peut se montrer indispensable pour préparer de futurs matches à enjeu. Eddie Jones est confiant dans les capacités de son équipe. Il n’est pas le seul, le peuple japonais nourrissent un rêve un peu fou : et si le Japon devenait le futur champion du monde?

Nathan

Sources:

https://en.wikipedia.org/wiki/Rugby_union_in_Japan