mardi 27 novembre 2007

Filing foreigners...

Wednesday 21 November
Since last Tuesday the foreigners entering Japan have to accept being photographed and giving their fingerprints when they arrive at the airport.
This bill had been proposed by the Japanese government at the beginning of March within the context of its efforts to prevent the entry of terrorists under false identities.
The Japanese government declared that these decisions have been taken to reinforce the fight against terrorism on the Japanese archipelago. It also ensures that private information on individuals will be strictly protected. The system has cost 36.5 billion yens (225 million euros) and the scanners have already been installed in the 415 ports of air and maritime entries.
According to the Japanese police, there must be approximately 14,000 wanted criminals and some 800,000 illegal residents on the national territory
Five people were stopped on the first day and one of them was immediately expelled. According to the Japanese government, their fingerprints corresponded to the data of people posing a risk for safety.
“Is Japan following in the steps of the United States?” some people wonder… These new provisions apply to all foreigners above 16, but contrary to the United States where the system came into effect after 9/11 and where the green card holders (permanent residents) are exempted, Japan have also extended these controls to the foreigners residing permanently on its territory. However, this legislation excludes the permanent Korean residents and other residents with a special statute, like the children under16, the visitors going to Japan in the diplomatic or official framework and the people invited by the State.
Drawing inspiration from the American model, Japan has become the second country in the world to adopt such an extremely expensive and controversial system.
Human rights activists have condemned these decisions which, according to them, violate privacy and give a bad name to foreigners. According to them, forcing foreigners to provide their biometric information means that all of them are terrorists. They also see in these decisions a certain form of discrimination…


Corporate managers worry about the possible consequences on business visitors and tourists, who are likely to be turned off if they have to queue for hours on their arrival in Japan. Knowing that the procedure is to be renewed with each visit, requests for simplifications for businessmen and permanent residents have been made to the authorities to obtain a faster access.
The government has promised to look into these problems as soon as possible.

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Mercredi 21 novembre

Le Japon fiche ses étrangers…

Les étrangers entrant au Japon doivent depuis mardi dernier accepter d'être photographiés et de donner leurs empreintes digitales à leur arrivée à l’aéroport.
Ce projet de loi avait été déposé par le gouvernement au début du mois de mars dans le cadre de ses efforts pour empêcher l’entrée de terroristes sous de fausses identités.
Le gouvernement a déclaré que ces mesures ont été prises pour renforcer la lutte contre le terrorisme sur l’archipel. Il assure également que les informations privées des individus seront strictement protégées. Le système va coûter 36,5 milliards de yens (225 millions d'euros) et des scanners ont été installés dans les 415 points d'entrées aériens et maritimes.
Selon la police, il y aurait sur le sol de l’archipel 14 000 criminels activement recherchés et environ 800 000 résidents illégaux.
Cinq personnes ont déjà été arrêtées dès le premier jour des prises d’empreintes et l’une d’entre elles a été immédiatement expulsée du territoire nippon. Selon le gouvernement, leurs empreintes digitales correspondaient aux données de personnes posant un risque pour la sécurité.
« Le Japon est-il en train de suivre la même voie que les Etats-Unis ? » C’est la question que se posent certaines personnes…Ces nouvelles dispositions concernent tous les ressortissants étrangers âgés d'au moins 16 ans, mais contrairement aux Etats-Unis où le système est entré en vigueur après les attentats du 11 septembre 2001 et où les titulaires de la carte verte (résidents permanents) en sont exemptés, le Japon a étendu ces contrôles également aux étrangers résidant en permanence sur son territoire. Toutefois, cette législation exclut les Coréens et autres résidents permanents disposant d’un statut spécial, les enfants de moins de 16 ans, les visiteurs se rendant au Japon dans le cadre diplomatique ou officiel et les personnes invitées par l’Etat.
En s’inspirant du modèle américain, le Japon devient le second pays au monde à adopter un tel système, fort coûteux et contesté.
En effet, les défenseurs des droits de l'homme ont condamné ces mesures qui violent selon eux le droit à la vie privée et donnent une mauvaise image des étrangers. Selon eux, contraindre les étrangers à donner leurs informations biométriques signifie que tous les étrangers sont des terroristes. Ils voient également en ces mesures une certaine forme de discrimination…
Les dirigeants d'entreprises s'inquiètent eux des éventuelles conséquences pour les affaires et le tourisme, qui risquent de décourager les visiteurs s'ils doivent faire longuement la queue à leur arrivée au Japon. Sachant que la procédure est à renouveler à chaque visite, des demandes de simplifications de ces démarches pour les hommes d’affaires et les résidents permanents ont été adressées aux autorités afin de fournir un accès rapide à ces personnes.
Le gouvernement nippon a promis de régler ces problèmes au plus vite.


Josiane

• Sources:
BBC
Thaivisa

mardi 20 novembre 2007

Japan celebrates Beaujolais nouveau

Thursday 15 November


Today, at 12 p.m. the year’s Beaujolais nouveau will be celebrated all over the world, and first in Japan due to its time zone.

Japan, which has also been the world’s biggest importer of red Beaujolais nouveau for some years, will nevertheless have to reduce the number of bottles imported by 20 %, according to importer and distributor Asahi Breweries Ltd.
The number of 75 cc bottles bought by Japan according to the forecasts should amount to 8.4 million of bottles, against 11 million last year.
Since 2004 with a record of 12.5 million of bottles, wine fans demand in Japan has cooled because of the exchange rate and the prices of bottles has grown by 5% compared to last year, an Asahi source said.
To try to boost the world sales, French Beaujolais winegrowers launched two new ranges of Beaujolais nouveau: “vin de pays” and rosé, but they will be on sale in limited amounts to test the product (400,000 bottles, compared to the 50 million bottles of nouveau red).

It will not prevent Japanese from partying this evening, by sampling the 2007 vintage.

Pierre-Yves

Links:
News Yahoo
Japan Times

Mainichi

Le Japon fête l’arrivée du beaujolais nouveau
Jeudi 15 novembre


A minuit pile ce soir débuteront les festivités à travers le monde en l’honneur du beaujolais nouveau, à commencer par la Japon par le jeu du décalage horaire.

Le Japon, qui est aussi le plus gros importateur mondial de beaujolais nouveau rouge depuis quelques années, devrait néanmoins réduire le nombre de bouteilles importées de 20 %, selon l'importateur et distributeur Asahi Breweries Ltd.
Le nombre de bouteilles de 75 cl achetées par le Japon d’après les prévisions devrait s’élever à 8,4 millions contre 11 millions l’année précédente.
Depuis le record des ventes de 2004 avec 12,5 millions de bouteilles, la demande des amateurs de vin s’est calmée a cause notamment du taux de change entre euro et yen, et de l’augmentation de 5% du prix des bouteilles par rapport à l’année dernière, selon Asahi.
Cette année, pour faire décoller les ventes mondiales, les producteurs français de beaujolais ont lancé deux nouvelles gammes: le vin de pays et le rosé, mais elles seront en vente en quantité limitée pour tester le produit (400.000 bouteilles, par rapport aux 50 millions de Beaujolais nouveau rouge).

Cela n’empêchera pas les Japonais de faire la fête ce soir, en goûtant la cuvée 2007.

Pierre-Yves

Liens:
Mainichi
Japan Times

News Yahoo

vendredi 16 novembre 2007

Pilot who bombed Hiroshima dies with no regrets

Thursday 1 November Paul Tibbets, known as “the best damned pilot in the Army Air Forces” for dropping the first atomic bomb on the city of Hiroshima in Japan, died at his home in Ohio at the age of 92 on 1 November 2007. He was the pilot of the ”Enola Gay”, a B-29 plane named after his mother, that dropped a five-ton uranium atomic bomb called “Little Boy” on the morning of 6 August 1945 – killing over 140,000 Japanese immediately. According to Japanese officials, another 80,000 have died since of related radiation diseases. It was the first use of a nuclear bomb in wartime. After the dropping of a second bomb on Nagasaki 3 days later, Japan surrended on 15 August 1945. Back to the States, Tibbets was congratulated by President Harry Truman and received the Distinguished Service Crown despite urban legends of mental disease, alcoholism or suicide. Survivor Nori Tohei, 79, who is co-chairman of the Japanese Confederation of A- and H- Bomb sufferers Organisations regrets that Tibbets, like the American government, never apologized arguing that the bombing saved millions of American and Japanese lives by ending World War II. “I’m not proud that I killed the people but I’m proud that I was able to start with nothing, plan it and have it work as perfectly as it did” Paul Tibbets said in a 1975 interview. “I sleep clearly every night”. * * * Jeudi 1 Novembre Paul Tibbets, surnommé “ le meilleur pilote de l’US Air Force” pour avoir lancé la première bombe atomique sur la ville de Hiroshima au Japon, est décédé dans sa résidence de l’Ohio à l’âge de 92 ans. Au matin du 6 août 1945, il était aux commandes de l’ ”Enola Gay”, un avion de modèle B-29, au moment du largage de “Little Boy”, la bombe atomique lancée sur Hiroshima. D’après les autorités japonaises, cette bombe aurait tué plus de 140000 personnes (soit plus de la motié de la population de la ville de Hiroshima), et 80000 autres suite aux maladies dues aux radiations. Ce fût la première fois que l’on utilisa une bombe nucléaire en temps de guerre. Après le lancement de la seconde bombe sur Nagasaki trois jours plus tard, le Japon capitula le 15 août 1945. De retour aux Etats-Unis, Paul Tibbets fut félicité par le président Harry Truman et reçut la Distinguished Service Cross en dépit des rumeurs de dépression, d‘alcoolisme et de tentatives de suicide le concernant. Un survivant Nori Tohei, âgé de 79 ans, co-président de la “Confédération Japonaise des associations de victimes des bombes A et H” regrette que le pilote américain n’ait jamais demandé pardon. Paul Tibbets prétendait tout comme le gouvernement américain, que la bombe, en mettant fin à la guerre, avait sauvé des millions d’Américains et de Japonais. “Je ne suis pas fier d’avoir tué des gens, mais je suis fier d’avoir été capable, comme simple pilote, de planifier cette opération et d’avoir rempli ma mission aussi parfaitement que je l’ai fait” avait déclaré Paul Tibbets lors d’une interview en 1975. “Je dors paisiblement chaque nuit”. Laureen Sources Dailymail smh BBC

dimanche 4 novembre 2007

Not to miss ! À ne pas manquer !

CONCERTS 04/11.....Plastic Tree - Paris (La maroquinerie).....Visual kei (**) 10/11.....Dir en grey - Paris (Zénith).....Visual kei (**) 11/11.....Envy - Paris (Trabendo).....Screamo 27/11.....Kokusyoku - Paris (Les 3 arts) 30/11.....Marble sheep - Paris (La mécanique ondulatoire).....Rock CONVENTIONS 2.3.4/11......Chibi Japan expo - Paris-nord Villepinte THEATRE 7.9/11 - Théâtre Nô - MCJP (*) CINEMA 13.17/11 - Festival du film japonais - MCJP (*) TELEVISION 9/11 - J'irai dormir chez vous... (rediffusion) - France 5 > CLICK < (*) Maison de la culture du Japon à Paris (**) Le visual kei est un genre musical à part entière, apparu au Japon dans les années 80. Mouvement musical, où esthétique visuelle et concept, occupent une place tout aussi importante que la musique. Visual kei refers to a music genre emerged in Japan in the 80's. It has its own particular sound with strong emphasis on unique and esthetic style and concept.

samedi 3 novembre 2007

Japan punishes North Korea

Wednesday 27 October 2007 Japan decided on October 9th of this year to extend its sanctions for six months against North Korea beyond the original period which has been over at the end of September. These sanctions imposed last year, consisted in a complete trade embargo and an interdiction of entry on the Japanese territory for North Korean nationals. They had been instituted following the shooting of North Korean missiles in the Sea of Japan in July, 2006 followed by the nuclear test of October 9th, 2006. They are now extended from October 14th, 2007 until April 13th, 2008 to maintain pressure on the North Korean government, in order to settle the problem of abducted Japanese citizens. The Japanese government claims to have proof that 17 Japanese at the very least were kidnapped between September, 1977 and July, 1983, on the Japanese territory and abroad, by North Korean secret services to train them as spies to infiltrate South Korea. In 2002, Pyongyang recognized abducting thirteen Japanese and claimed to have released five of them. The regime also maintained that the eight others had died in captivity. Yet, Japan remains persuaded that some of his nationals are still detained in North Korea. Since the agreement on the dismantling of the North Korean nuclear installations concluded at the end of September in Beijing by China, Japan, the United States, Russia and both Korea, Japan has awaited an acceleration of contacts between Americans and North Koreans. Tokyo fears that the hostage question will be left aside by the American administration. Moreover, the North Korean regime promised to put an end to its nuclear program before the end of the year but asks Washington in exchange, to be withdrawn from the list of countries supporting terrorism. This would open access to financial bodies such as the World Bank. The Japanese government who is opposes this request has extended the length of his sanctions and warned Washington against a deterioration of Nippon-American relations in case they comply. Josiane * * * Mercredi 24 octobre 2007 Le Japon punit la Corée du Nord Le Japon a décidé le 9 octobre dernier de prolonger de six mois ses sanctions contre la République Démocratique Populaire de Corée au-delà du délai original qui était arrivé a terme fin septembre. Ces sanctions imposées l’an dernier, consistaient en un embargo commercial total et à une interdiction d’entrée sur le territoire japonais pour les ressortissants nord-coréens. Elles avaient été instaurées à la suite des tirs de missiles nord-coréens dans la mer du Japon en juillet 2006 suivis de l’essai nucléaire du 9 octobre 2006. Elles sont maintenant prolongées du 14 octobre au 13 avril 2008 afin de maintenir la pression sur le gouvernement nord-coréen, en vue de régler le problème des Japonais enlevés. En effet, le gouvernement japonais affirme avoir la preuve que 17 Japonais au minimum ont été enlevés entre septembre 1977 et juillet 1983, au Japon et à l’étranger, par les services secrets nord-coréens pour les transformer en espions pour infiltrer ensuite la Corée du Sud. En 2002, Pyongyang avait reconnu avoir enlevé treize Japonais au total et en avoir relâché cinq. Le régime avait également affirmé que les huit autres seraient décédés durant leur captivité. Il considère ainsi le contentieux comme réglé. Mais le Japon reste persuadé que plusieurs de ses ressortissants sont encore détenus en Corée du nord. Depuis l’accord sur le démantèlement des installations nucléaires nord-coréennes conclu fin septembre à Pékin par la Chine, le Japon, les Etats-Unis, la Russie et les deux Corée, le Japon assiste avec inquiétude à une accélération des contacts entre Américains et Nord-Coréens. Tokyo craint que la question des otages ne soit abandonnée en cours de route par l’administration américaine, pressée de remporter une victoire diplomatique. Par ailleurs, le régime nord-coréen s’est engagé à mettre fin à son programme nucléaire avant la fin de l’année mais demande en échange à Washington d’être retiré de la liste des pays soutenant le terrorisme, ce qui lui ouvrirait l’accès à des organismes financiers comme la Banque Mondiale. Le gouvernement japonais s’oppose totalement à cette requête et a donc prolongé la durée de ses sanctions et mis en garde Washington contre une détérioration des relations nippo-américaines si celle-ci retirait la Corée du nord de la liste des pays soutenant le terrorisme. Josiane Sources : http://www.mofa.go.jp/region/asia-paci/n_korea/relation.html http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/6032525.stm http://www.iht.com/articles/ap/2006/10/08/asia/AS_GEN_Japan_NKorea_Nuclear.php http://www.mofa.go.jp/region/asia-paci/n_korea/nt/round12.html