dimanche 9 décembre 2007

A rash of hangings

Friday 07 December Three more hangings have been recorded in Japan, bringing to nine the number of executions this year. But, for the first time, the Justice Ministry broke with its secrecy policy and released the names and details directly to the public. For a long time this policy of the silence had been criticized by everyone and especially by Human Rights groups who consider that a major industrialised country like Japan or the US should reject the death penalty. But last Friday in an apparent effort to dispel the criticism Justice Minister Kunio Hatoyama disclosed the inmates' names, the crimes they were convicted of and the locations of the hangings. The Japanese Federation of Bar Association said the executions were "extremely deplorable" and called for a nationwide debate on the issue of capital punishment. The Japanese government did not speak about an abolition of capital punishment but the public opinion however seems to be heading this way. Pierre-Yves Links: BBC Yahoo News Pendaisons : jamais deux sans trois Vendredi 07 décembre Trois pendaisons de plus ont été enregistrées au Japon vendredi, portant à neuf le nombre d’exécutions cette année. Fait nouveau, cependant, le Ministère de la Justice a révélé pour la première fois quelques détails concernant ces pendaisons. Depuis très longtemps la politique du secret entourant les condamnés à mort est largement critiquée en particulier par les organisations de défense des Droits de l’Homme, qui estiment qu’un pays développé comme le Japon ou encore les Etats-Unis ne devrait plus avoir recours à la peine de mort. S’efforçant visiblement de répondre aux critiques, le Ministre de la Justice, Kunio Hatoyama, a dévoilé les identités des suppliciés ainsi que les crimes pour lesquels ils avaient été condamnés et le lieu de leur exécution. Ainsi Seiha Fujima, 47 ans, et Hiroki Fukawa, 42 ans, ont été exécutés à Tokyo et Noboru Ikemoto, 75 ans, pendu à Osaka. Le gouvernement japonais n'a pas parlé pour l’instant d'une abolition de la peine de mort mais l'opinion publique semble toutefois aller dans ce sens. Pierre-Yves Liens: BBC Yahoo News

dimanche 2 décembre 2007

Not to miss ! À ne pas manquer !

CONCERTS 03/12.....Marble Sheep -Bordeaux (le Fiacre).....Rock 05/12.....Mono - Paris (Locomotive).....Post rock 16/12.....Kana -Paris (Maroquinerie).....Pop rock 19/12.....Emiko Minakuchi Trio - MCJP (*).....Jazz 19/12.....Gothika - Paris (Klub).....Electro EVENEMENTS 01/12.....Les Tambours de Tokyo -Reims.....Musique traditionnelle CONVENTIONS 01/12.....Tokyo decadance - Paris (Divan du Monde).....Electro, trance 07/12.....Tokyo decadence - Paris (Klub).....Electro, trance 08/12.....J-Pop collection - Paris (Locomotive).....Défilé (*) Maison de la culture du Japon à Paris

Are skin cells man's future ?

TECHNIQUES FOR MAKING 'STEM CELLS'




Sunday 25 November


A Japanese and an American team of researchers have independently reported on a new technology –nuclear reprogramming- producing embryonic stem-like cells from a patient’s own skin cells.
Shinya Yamanaka of the Kyoto University first succeeded with mice last year. The method is repetitive and relatively easy.
In the latest 30th edition of the review Cell, Yamanaka has published his results on human tissues: facial skin cells of a 36-year-old woman and connective tissue cells of a 69-year-old man were reprogrammed using a retrovirus to insert four different genes, the same he used in the mice. This method reprograms the cell back to its embryonic state of unlimited potential. They obtained one stem-like cell out of every 5000 cells, an amazing result from a ten centimetre dish! After 12 days, heart muscle tissue started beating! They also produced brain tissue.
These pluripotent cells are similar but not identical to the embryonic stem cells able to produce any of the 220 types of cells in the human body.
These new techniques are very promising and exciting as research has been limited by ethical, political and religious opposition to the use and the destruction of embryos in therapeutic cloning of stem cells.
One can hope that they will boost medical research in the treatment of heart diseases and strokes, cancer, Alzheimer and Parkinson disease, diabetes, arthritis, spinal cord injuries, burns...
The American James Thomson of the University of Wisconsin who discovered first human embryonic stem cells in 1998 used a similar technique with a retrovirus but his work is slightly less advanced.
However, it will take another few years to resolve many problems such as the risk of cancer or other side effects of these manipulated cells.
The general scientific position is that cloning research is already successful and must continue meanwhile.
This could be a new approach called regenerative medicine...

* * *

Shinya yamanaka

Jeudi 1 Novembre


L'avenir dans la peau


Deux équipes de chercheurs japonais et américains ont publié séparément un article concernant une nouvelle technique de reprogrammation cellulaire pour obtenir des cellules souches similaires aux cellules souches embryonnaires, à partir de simples cellules cutanées.
Le Japonais Shinya Yamanaka de l’université de Kyoto, a été le premier à réaliser avec succès cette technique en 2006 chez la souris. La méthode est répétitive et relativement simple.
Yamanaka a publié ses résultats sur l’Homme, en novembre 2007 dans la revue « Cell ». Les cellules de la peau du visage d’une femme de 36 ans et le tissu conjonctif d’un homme de 69 ans ont été reprogrammées en insérant, grâce à un rétrovirus, les 4 mêmes gènes que le chercheur avait utilisés chez la souris.
La cellule est ainsi reprogrammée à son état embryonnaire avec un potentiel illimité.
Ces cellules appelées “pluripotentes” sont similaires mais non identiques aux cellules souches embryonnaires. Et ce sont les cellules souches embryonnaires qui sont capables de produire les 220 lignées cellulaires du corps humain. Ils ont obtenu une cellule souche à partir de 5000 cellules humaines traitées dans un récipient de 10 cm. Avec un résultat extraordinaire : après 12 jours, ils ont observé un tissu cardiaque contractile. Ils ont également produit du tissu cérébral.
Cette nouvelle technique est très prometteuse et très attendue, dans la mesure où la recherche est actuellement limitée par une opposition éthique, politique et religieuse à l’utilisation et la destruction d’embryons humains dans le clonage thérapeutique des cellules souches embryonnaires.
On espère que cela va accélérer la recherche médicale dans le traitement des maladies cardiovasculaires, le cancer, la maladie d’Alzheimer et de Parkinson, le diabète, l’arthrose, les lésions de moelle épinière et les brûlures…
L’Américain James Thomson qui a découvert les premières cellules souches embryonnaires humaines en 1998, a utilisé une technique similaire mais son travail est moins avancé.
Cette nouvelle stratégie suscite un engouement général mais la communauté scientifique estime que la voie du clonage thérapeutique, déjà utilisée avec succès, doit être adoptée mais il faudra attendre quelques années encore pour résoudre les nombreux problèmes posés par ces cellules génétiquement manipulées, tels que le risque de cancer, et autres effets secondaires inconnus.
On envisage ainsi une «médecine auto-régénérative»

Laureen


Sources :
BBC
Timesonline