lundi 14 janvier 2019

Restaurant explosion leaves 40 victims

In Sapporo City, at least 40 people were injured in an explosion that destroyed a restaurant and an estate office. The explosion took place in the Toyohira district. According to firefighters, 19 other buildings and 26 vehicles were damaged within 100 meters of the explosion.

The cause hasn’t been found, but apparently, it might be aerosols. An employee of the agency said that they used more than 100 aerosols to sterilize and deodorize the office. The blast happened after one of the agency workers turned on the water heater to wash his hands after using an aerosol.

When the explosion happened, 40 people were in the restaurant and two others were in the offices. The victims range from 1 to 60 years old. A 33-year old man from the office is struggling for life with facial burns.

The restaurant collapsed and was invaded by flames, the outside wall of the restaurant completely disappeared in the explosion. Twenty people were on the second floor, they all tried to reach the broken wall, but soon, the floor collapsed. The panic was so important, that people were trying to get out by any possible way. Mina Ward, 28, jumped from the second floor; he is entirely hurt on the right side of his body and has suffered cuts on his fingers.

The guests at the bottom of the restaurant were all rushing toward the exit, walking on each other. It was total Chaos. Chuo Ward said, “I thought I could not make it when I saw the fire.” “I was terrified”, said Minami. The firefighters finally extinguished the fire surrounded by rubbles, broken windows and ashes.

Dans la ville de Sapporo, au moins 40 personnes ont été blessées lors d’une explosion qui a détruit un restaurant et un immeuble de bureaux.

L’explosion a eu lieu dans le quartier de Toyohira. D’après les pompiers, 19 autres bâtiments et 26 véhicules ont été endommagés dans un rayon de 100 mètres autour de l’explosion.

La cause de l’explosion n’a pas encore été déterminée, mais elle aurait apparemment été provoquée par une bombe aérosol.  Un employé de l’agence immobilière a déclaré qu’ils utilisaient plus de 100 bombes aérosols pour stériliser et désodoriser les bureaux. L’explosion aurait eu lieu quand l’un des travailleurs a allumé le chauffe-eau pour se laver après avoir utilisé une bombe aérosol.

Lors de l’explosion, près de 40 personnes se trouvaient dans le restaurant et deux autres dans les bureaux. Les victimes ont de un à soixante ans. Un homme de 33 ans qui se trouvait dans les bureaux est dans un état grave avec des brûlures au visage.

Le restaurant s’est effondré et a été envahi par les flammes, le mur extérieur du restaurant a totalement disparu durant l’explosion.

Environ 20 personnes se trouvaient au deuxième étage, ils ont tous essayé de sortir par le mur effondré mais très vite, le sol a cédé. Durant l’explosion, la panique était tellement importante, que les gens cherchaient à sortir par tous les moyens possibles. Minami Ward, âgé de 28 ans, a sauté du deuxième étage. Il est blessé sur tout le côté droit de son corps et a subi des coupures aux doigts. Les clients qui étaient en bas du restaurant se sont entassés les uns sur les autres. C’était le chaos total : « Je pensais ne pas y arriver quand j’ai vu le feu » « J’étais terrifié » a déclaré Minami. Les pompiers ont finalement éteint le feu au milieu de décombres, de vitres de brisées et de cendres.

Sources :
http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201812170032.html
https://www.20minutes.fr/monde/2397267-20181217-video-japon-explosion-restaurant-fait-42-blesses-hokkaido
https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20181217_03/

Drunk pilot sentenced to 10 months in prison

Katsutoshi Jitsukawa, a 42-year-old Japanese, is an experienced airline co-pilot with an impressive number of flights since the beginning of his career.

He was arrested on October 30 at the airport after failing an alcohol breath test only 50 minutes before his Japan Airlines flight departure for Tokyo.

The test revealed that his body contained 189 mg of alcohol per 100 ml of blood - the legal limit being 20 mg. Judge Phillip Matthews described the co-pilot as "significantly drunk" with “catastrophic consequences".

In court, the judge explained to the co-pilot "You are an experienced pilot, but you obviously had been drinking shortly before you arrived on the plane. The most important thing is the safety of everyone on board this flight .... Their safety has been endangered because of your drunkenness. The potential consequences for the people on board were catastrophic. ".

The pilot said he experienced "abject dishonor and wished to apologize to the passengers, the company and his family for the shame he inflicted on them. ".

Since August 2017, there have been 19 cases involving Japan Airlines pilots failing the company's alcohol tests, the company confirmed. Earlier this month, Japan Airlines announced the introduction of a new breathalyzer system at foreign airports. Yasuhiro Kikuchi, vice president of Japan Airlines, apologized in court and said his colleagues did not seek to hide the actions of Jitsukawa.

Finally, Judge Phillip Matthews sentenced Katsutoshi Jitsukawa to 10 months in prison.

Katsutoshi Jitsukawa, Japonais, 42 ans est un copilote d’avion de ligne expérimenté ayant effectué de nombreux vols depuis le début de sa carrière. Arrêté le 30 octobre à l’aéroport après un alcootest positif seulement 50 minutes avant le départ de Japan Airlines à destination de Tokyo qu’il devait assurer. Le test avait révélé que son sang contenait 189 mg d’alcool par 100 ml de sang – la limite légale étant de 20 mg.

Le juge Phillip Matthews a décrit le copilote comme étant « en état d’ébriété avancé ».

Lors de l’audience, le juge s’est adressé au copilote « Vous êtes un pilote expérimenté, mais vous aviez manifestement bu peu de temps avant votre arrivée dans l’avion. »  « Le plus important est la sécurité de toutes les personnes à bord de ce vol…. Leur sécurité a été mise en danger par votre état d’ivresse. » « Les conséquences potentielles pour les personnes à bord auraient pu être catastrophiques. ».

Le pilote a dit éprouver un « déshonneur abject et souhaite présenter des excuses aux passagers, la compagnie et à sa famille » « pour la honte qu’il leur a infligée. ». Depuis aout 2017, il y a eu 19 cas où des pilotes de Japan Airlines ont échoué aux tests d’alcoolémie de la compagnie, a confirmé celle-ci.

Au début du mois, Japan Airlines avait annoncé l’introduction d’un nouveau système d’éthylotest dans les aéroports étrangers. Yasuhiro Kikuchi, vice-président de Japan Airlines, s’est excusé devant le tribunal et a déclaré que ses collègues n’avaient pas cherché à dissimuler les fautes de Jitsukawa. Finalement, le juge Phillip Matthews a condamné Katsutoshi Jitsukawa à 10 mois de prison.

Sources :
https://www.bbc.com/news/uk-46388829
https://www.ctvnews.ca/world/drunk-japan-airlines-pilot-sentenced-to-10-months-1.4197853

End of a nightmare for hostage journalist


Jumpei Yasuda is a Japanese journalist who was captured in June 2015 by ISIS in Syria.

Last August, he appeared for the first time in a video, in which he was threatened by armed and hooded men. He was finally liberated in October 2018. At first, he went to Turkey and finally to Japan where he reunited with his wife and family. He just talked a little to the journalists who was with him in the plane for Turkey. He explained his experience: "It was hell..., not only physically but mentally. Every day, he was thinking "today I will not be released" and step by step I was losing my mind." He also explained that he could not wash himself for 8 months and sometimes he had to stay hours without moving. He also didn't speak Japanese for 8 months. The first time he appeared in public, he looked relieved but tense: "I'm glad to come back to Japan but at the same time I have no idea of what's going to happen now and how I should behave".

Effectively, many ex-hostages looked shocked when they came back and people kept telling them it was their fault if they were captured because of their carelessness.

The Japanese government claimed that no ransom had been paid for his release. But the Syrian Observatory for Human Rights said that an agreement was reached between Turkey and Qatar and according to some sources a ransom was paid. He's now safe in Japan, he doesn't want to talk a lot to journalists, but he promised he will hold a press conference soon.


Le journaliste Jumpei Yasuda avait été capturé en juin 2015 par Daesh en Syrie. Il était apparu pour la première fois dans une vidéo, en août, où il était menacé par des hommes armés et cagoulés. Il a finalement été libéré en octobre 2018.

Il est d’abord arrivé en Turquie puis est finalement rentré au Japon où il a retrouvé sa femme et sa famille. Il n’a parlé que brièvement aux journalistes qui étaient avec lui dans l’avion pour la Turquie: « C’était l’enfer, … , pas seulement physiquement mais aussi mentalement. Tous les jours, je me disais « Ce n’est donc pas aujourd’hui que je vais être libéré ? » et petit à petit je perdais la tête ». Il explique aussi qu’il n’a pas pu se laver pendant 8 mois parfois, il devait ne pas bouger pendant plusieurs heures. Il n’a pas parler japonais pendant 8 mois. La première fois qu’il est apparu en public, il avait l’air soulagé et tendu à la fois. « Je suis ravi de revenir au Japon mais je n’ai aucune idée de la façon dont je vais me comporter. »  Effectivement, beaucoup d’ex-otages ont été pris à partie à leur retour, les gens disaient que c’était leur faute s’ils avaient été capturés, à cause de leur imprudence. Le gouvernement japonais a affirmé n’avoir payé aucune rançon pour sa libération. Mais l’Observatoire syrien pour les droits de l’homme dit qu’il y a eu un arrangement entre la Turquie et la Qatar. Selon certaines sources, une rançon a été payée. Il est maintenant en sécurité au Japon. Il ne veut pas parler aux journalistes, mais il a promis de bientôt tenir une conférence de presse Sources : 

Sources :

https://www.japantimes.co.jp/news/2018/10/25/national/japanese-journalist-junpei-yasuda-happy-headed-home-three-year-syria-hostage-ordeal/#.W-ckqpNKiUk

mercredi 9 janvier 2019

The Scandalous Chart




A Japanese men's magazine has had to issue an apology after publishing a list ranking universities on how easy it is to convince female students to have sex at drinking parties.

The list prompted outrage.

It went about the practice of drinking parties where men pay women to attend.

A woman launched a campaign calling for an apology and for the article to be removed.



On December 25, the article said the parties were popular among female college students and included an interview with the developer of an app intended to help men and women find potential attendees.



« We would like to apologize for using sensational language to appeal to readers about how they can become intimate with women and for creating a ranking... with real university names... that resulted in a feature that may have offended readers, » the magazine said in a statement.

« On issues that involve sex, we will do what we can as a magazine to listen to various opinions, » the statement added.



The article mentioned five colleges where students were "easily available" at drinking parties, and described how to "coax" women and judge whether a woman was sexually available based on her clothing and appearance, reports say.



The petition started by Kazuna Yamamoto on the website change.org had been supported by more than 33,000 people last Tuesday.



"Japan will be hosting the first G20 summit this year, 2019, and it is ridiculous for an article such as this to be published. It's not funny at all," she wrote on the petition page.



"I would like to fight so that, especially on public articles such as this one, sexualizing, objectifying and disrespecting women would stop. We demand Shuukan Spa take this article back and apologize, and promise to not use objectifying words to talk about women."



Dina





Un classement qui fait scandale



Un magazine masculin japonais a dû présenter des excuses après avoir publié une liste répertoriant les universités en fonction de la facilité avec laquelle on pouvait convaincre les étudiantes d’avoir des relations sexuelles lors de soirées bien arrosées.

La liste a suscité l'indignation.

L’article décrivait ces soirées particulières où les hommes payaient des invitées.

Une femme a lancé une campagne réclamant des excuses et la suppression de l'article.

Dans l'édition du 25 décembre, on racontait que les soirées étaient populaires parmi les étudiantes et comprenait une interview avec le développeur d'une application destinée à aider les hommes et les femmes à trouver des participants potentiels.

« Nous voudrions nous excuser pour avoir utilisé un langage inconvenant pour attirer les lecteurs sur la manière dont ils peuvent devenir intimes avec les femmes et pour ce classement ... avec de vrais noms d'université ... qui a pu offenser les lecteurs », a déclaré le magazine dans un communiqué.

« Sur les questions liées au sexe, nous ferons ce que nous pouvons en tant que magazine pour écouter différentes opinions », a ajouté le communiqué.

L'article mentionnait cinq universités où les étudiants étaient "facilement disponibles" lors de beuveries, et décrivait comment "convaincre" les femmes et juger si une femme était sexuellement disponible en se basant sur ses vêtements et son apparence.

La pétition lancée par Kazuna Yamamoto sur le site Web change.org avait été recueilli plus de 33.000 signatures mardi dernier.

"Le Japon organisera le premier sommet du G20 cette année, 2019, et il est honteux de publier un article comme celui-ci. Ce n'est pas drôle du tout", a-t-elle écrit sur la page de la pétition.

"Je voudrais me battre pour que cessent d’être publiés, en particulier dans la presse, des articles tels que celui-ci, qui sexualisent, réifient et humilient les femmes. Nous demandons à Shuukan Spa de retirer cet article, de s'excuser et de promettre de ne plus parler des femmes en ces termes. "

Dina

source: https://www.bbc.com/news/world-asia-46794476?intlink_from_url=https://www.bbc.com/news/topics/cjnwl8q4g7nt/japan&link_location=live-reporting-story