lundi 11 février 2008

Sunday 27 January A GOD’S MATCH The Mongolian yokozuna Sho Hakuho, 22 years old, 155kg for 1,92m won the Emperor’s cup (6th yushuô) at the New Year Grand Sumo Tournament in Tokyo. He defeated the senioryokozuna (21 yushuô) and compatriot Akunori Asashoryu, 27 years old, 148kg for 1,84m. Sumo is a martial art originated in Japan and still very popular there, the only country where it is practised professionally. Its origins, according to Japanese legend, dates back to 712 when a sumo bout opposing two gods was won by Takemikazuchi granting him possession of the Japanese Islands. Traditionally, sumo matches were associated with Shinto rituals dedicated to the gods. There are six Grand Tournaments or bascho held each year in Japan leading to a revision of the ranking list (banzucke). There are about 800 wrestlers (rikishi or sumoturi) split into the lower ranks (juryo, makushita, sandanme, jonidan and jonokuchi) and the five top ranks makuuchi (40):maegashira, komusibi, sekiwake, ozeki (only 4) and the grand champions named for life the yokozuna. At present there are only two yokosuna (the 68th and 69th), both Mongolians. A tournament lasts for 15 days, each rikishi must score more wins than losses after 15 bouts. The rules are simple. Sumo matches take place in a ring or dohyo of 4,55 meters in diameter made of clay, covered with sand and delimited by straw rice bags. The winner is the first to force the opponent to step out of the ring or to touch the ground with any part of his body other than the sole of his feet. Matches usually last only a few seconds. They begin with preliminary parades and a number of rituals derived from Shinto practices: the wrestler rinses his mouth with water, dries his lips with a paper tissue and purifies the ring with a handful of salt. He only wears a belt or mawashi made of 10 -14 meters of silk with fringes according to his rank. His long hair is tied in a topknot similar to the samurai hairstyles. The referee is a gyoji wearing a traditional costume assisted by four judges sitting around the dohyo in a black formal kimono. Professional Sumo is ruled by the Japan Sumo Association. The juniors, males only must enter one of the 54 stables (heya) in Japan from the age of 15. Their life is strictly regimented: up at 5 am, they train 6 hours a day (exercises for body building, suppleness, resistance and matches). They must also study and serve higher-ranked rikishi till 11 pm. They have only two meals a day (80000 to 10 0000 calories) made of chankonabe a sort of high protein stew mixing meat, fish, eggs vegetables served with rice and beer. To ensure a maximum gain of weight, the rikishy go to sleep straight after the meal. The weight range is 70 to 280 kg, matches can sometimes seem unbalanced! The average weight of a top division wrestler is 150 kg. His life expectancy is 60 – 65 as he is more exposed to cardiovascular diseases, diabetes or liver disorders. I choose this piece of news in order to draw your attention to this sport. It represents Japan’s culture and sense of identity and has managed to survive with its rituals and traditions over some 1500 years making it unique among sports. Dimanche 27 Janvier LES DIEUX DU SUMO Le yokosuna Sho Hakubo, 22 ans, 155 kg pour 1,92m a gagné la coupe de l’empereur (6ème yushô) à l’issue du premier tournoi officiel de l’année 2008 à Tokyo le dimanche 27 janvier. Il a vaincu son aîné et compatriote mongol plus titré (21 yushô) le yokosuna Akunori Asashoryu, 27 ans, 148kg pour 1,84m. Le sumo est un art martial originaire du japon, où il reste très populaire et où il est encore pratiqué par des professionnels. Ses origines remontent à l’an 712 selon une légende japonaise par un combat de deux dieux remporté par Takemikazuchi pour la possession des îles japonaises. Les premières luttes de sumo étaient consacrées aux dieux selon des rituels religieux shinto. Il y a 6 tournois officiels par an (bascho) au Japon qui établissent le classement ou banzucke. On compte environ 800 lutteurs (rikishi ou sumotori) classés en seconde division (juryo, makushita, sandanme, jonidan puis jonokuchi) et 40 makuuchi classés en première division (maegashira, komusibi, sekiwake, 4 ozeki et enfin les grands champions vénérés comme des dieux et nommés à vie les yokozuna). Il n’y a actuellement que 2 yokosuna le 68ème et le 69ème tous deux originaires de Mongolie. Pendant le tournoi le riskishi a pour objectif de gagner plus de victoires que de défaites sur un maximum de 15 combats. Le règlement est simple. Les combats se livrent dans un cercle de terre de 4,55m de diamètre le dohyo, délimité par des sacs de jute et recouvert de sable. Le gagnant est le premier à sortir son adversaire ou le premier à lui faire toucher terre par toute partie du corps autre que la plante des pieds. La confrontation ne dure que quelques secondes en général. Elle est précédée de gestes rituels shintoïstes: le lutteur se rince la bouche à l’eau, s’essuie les lèvres et jette une poignée de sel pour purifier le dohyo. Il n’est vêtu que d’une ceinture en soie ou mawashi d’une longueur de 10 à 14m agrémentée de franges. Ses cheveux longs sont coiffés en chignon selon les coiffures des samouraïs. L’arbitre ou gyoji porte un costume traditionnel et est assisté de 4 juges assis autour du cercle vêtus d’un simple kimono noir. Le sumo professionnel est réglementé par l’association japonaise de sumo. Seuls les jeunes garçons intègrent obligatoirement une des 54 écoles heya japonaises à partir de l’âge de 15 ans. La discipline est très rude : lever à l’aube, 6 heures d’entraînement par jour (exercices d’assouplissement, d’endurance, de musculation et matches), coucher à 23h. Ils sont tenus aussi d’étudier et de servir les rikishi mieux gradés. Ils ne mangent que 2 fois par jour ( 8000 à 10000 calories) un repas chankonabe fait d’un ragoût riche en protéines mélangeant viandes, poissons, œufs, légumes accompagné de riz et de bière. Les rikishi se couchent sitôt gavés pour assurer une prise de poids maximale. Le poids des lutteurs varie de 70 à 280 kg. Certains affrontements peuvent sembler disproportionnés! Le poids moyen d’un champion est de 150kg. Son espérance de vie est de 60-65 ans car ils sont plus touchés par les maladies cardio-vacsculaires, hépatiques et le diabète. J’ai choisi cette actualité pour attirer votre attention sur ce sport national. C’est un des symboles de la culture et de l’identité japonaises qui a survécu avec ses rituels et traditions prés de 1500 ans d’Histoire ce qui fait de lui un sport tout à fait unique. Le Japon reste incontestablement un pays mêlant traditions et modernité. Laureen RICHARD Sources : http://www.bbc.co.uk/dna/h2g2/A1037701 Yahoo news Video : Ici

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