Sunday 22, 2012
The 78-year-old Emperor Akihito, pope of the Shinto religion and symbol of Japan for its people, has been hospitalized a few days ago. For this while, the Crown Prince Naruhito completed his political duties, such as receiving foreign ambassadors or promulgating laws.
Prince Akishino, Naruhito’s brother, told the press that he’d like a law to set a retirement age for the Emperor, after which the 22 other members of the imperial family would take care of his public responsibilities.
This hospitalization reminds the Japanese people that the elderly Emperor has only one grand-son and that imperial family’s youth is mostly composed with females.
The current Imperial Family Act forbids Princesses to become Empresses and takes their imperial status back, if they marry commoners. Princess Akiko, age 30, even said that she and her cousins were raised with the idea that they will become commoners after their marriage.
The young Prince Hisahito could thus be the only one to be allowed to come after the Emperor. He and his future wife then would have to give birth to male heirs, something difficult for the Crown and Prince and especially for his spouse Masako. They indeed have only one daughter, Aiko, while previous Emperors could take official concubines and have legal heirs with them.
This is why the Imperial House Act needs to be amended in favor of women, but then a controversy would break out, becausethe law turned Japan into a democracy by excluding the Emperor from the government.
Although some empresses reigned over Japan centuries before, none of their children did.
So Japan doesn’t wonder if a woman can be Empress, but if her children can. Even if Princess Aiko was allowed to become Empress after her father, it would be an upheaval in the Japanese tradition’s symbol which would have religious and cultural impacts on the whole Japanese society.
Seeing the intricacy of the situation, Prime Minister Yoshihiko Noda seems to only approve Princesses should retain their status after their marriage with a commoner.
A new law to overturn tradition must nevertheless be voted soon, because change couldn’t be brought after one of the princesses got married out of the imperial family.
My opinion: This article shows how difficult it is for the Japanese government to get rid of sexism in the country’s traditions, even when the issue is as much important for the people as the Imperial Family. Be they either concubines or princesses women never became empress, nor have they ever played any major role at the top of the Japanese society. Mentalities have to progress, otherwise gender equality will never be achieved. A good start to move forward would be accepting littleAiko to become Empress of Japan.
UNE IMPERATRICE DU JAPON ?
Âgé de 78 ans, l’Empereur du Japon Akihito, pape de la religion shintoïste et symbole de la nation et de l’unité du peuple, a récemment été hospitalisé pour quelques jours. C’est donc le prince héritier Naruhito qui a pris en charge ses devoirs politiques, comme recevoir des ambassadeurs ou promulguer les lois.
Le prince Akishino, frère de Naruhito, a confié à la presse qu’il aimerait qu’une loi fixe un âge de retraite pour l’Empereur, après lequel les 22 autres membres de la famille impériale s’occuperaient de ses obligations publiques.
Cette hospitalisation rappelle que l’Empereur vieillissant n’a qu’un seul petit-fils et que la jeune génération impériale est presque exclusivement féminine.
Or l’actuelle Loi de la Maison Impériale interdit aux femmes d’accéder au trône et leur retire leur titre de princesses quand elles se marient avec des roturiers. Elles ont donc été élevées avec l’idée de faire partie du peuple après leur mariage, en témoigne la princesse de 30 ans Akiko.
Le prince Hisahito, aujourd’hui âgé de 5 ans, pourrait alors être le seul prétendant à la succession de l’Empereur. Lui et sa future épouse devraient ensuite donner naissance à des héritiers masculins, ce qui s’est avéré difficile pour le prince héritier Naruhito et surtout pour sa femme Masako qui n’ont eu qu’une seule fille, Aiko, alors qu’auparavant les Empereurs avaient des concubines officielles qui leur donnaient des héritiers légitimes.
Il faudrait donc amender la Loi sur la Maison Impériale en faveur des femmes, mais une polémique suivrait, car elle a fait du Japon une démocratie en excluant l’Empereur du gouvernement.
Des impératrices ont pourtant régenté le Japon durant les siècles précédents, mais ce n’était pas leurs enfants qui leur succédaient.
Le problème du Japon n’est donc pas de savoir si une femme peut « régner » mais si ses enfants en ont le droit. Si toutefois la loi permettait à la princesse Aiko de succéder à son père, ce serait une révolution dans le symbole de la tradition japonaise qui aurait des répercussions religieuses et culturelles sur toute la société japonaise.
Au vu de la complexité de la situation, le Premier Ministre Yoshihiko Noda ne semble favorable qu’à la conservation des titres de princesses après un mariage avec un roturier.
Une nouvelle législation pour bouleverser la tradition doit néanmoins être mise en place rapidement car le changement ne sera plus possible après le mariage d’une des princesses hors de la famille impériale.
Mon opinion : Cet article montre les difficultés qu’a le gouvernement japonais à se débarrasser du sexisme de la tradition, même lorsqu’il s’agit d’un sujet aussi important pour le peuple que la famille impériale. Entre les concubines et les empereurs qui sont toujours des hommes, les femmes n’ont en effet pas une très grande place au sommet de la société.La mentalité des Japonais doit évoluer, sans quoi l’égalité hommes-femmes ne pourra pas s’installer. Nommer une femme impératrice du Japon ferait avancer les choses.
Deborah