Sunday, April 21
The Burmese president on a five-day visit to Japan
http://www.nytimes.com/2012/04/21/world/asia/myanmar-looks-to-japan-for-investment.html?_r=1&ref=asia President of Myanmar Thein Sein is the first Burmese
leader to visit Japan since 1988. The summit between the leaders of the
countries of the Mekong region (Thailand, Cambodia, Vietnam, Laos and Myanmar)
is one of the reasons he came to Tokyo. During a press conference on Friday,
Mr. Thein Sein invited Japanese companies to invest in Burma.
In the recent past, Myanmar didn’t receive any
investment because of European and US sanctions against the Burmese junta. The
dictatorship could then only get support from China.
But since Thein Sein came to power in November 2010,
many economic and political reforms have been carried out, such as the free
fluctuation of the exchange rate. These reforms allowed this month the National
League for Democracy of the opposition leader Aung San Suu Kyi to win 43 out of
the 45 seats of Myanmar’s Parliament that it could hope for. This officially
put an end to the last 50 years of military dictatorship. Such change led to
the easing of the Western sanction and opened the door to international
exchange.
Indeed, Burma needs foreign investments and skills to
reduce the development gap between South-East Asian countries, because,
although it is very rich in natural resources, its people remain poor.
That’s why the government plans to build special
economic zones, and particularly one near the capital city Rangoon. More and
more firms from Japan and from all over the world are moving to be the first to
settle in one of the last frontier market of Asia.
After Saturday talks, President Thein Sein and
Japanese Prime minister Yoshihiko Noda agreed for Japan to give ¥5 billion for
development aid to improve the living conditions in Myanmar, write off 60% of
the ¥500 billion ($6.2 billion) Burmese debt and cancel the unpaid charges of
the last two decades and for Myanmar to take new yen loans to refund former
ones.
In a joint press conference, Mr. Noda greeted “the
measures taken by the government for the democratization and the national
reconciliation” and assured Japan’s support about “the reforms efforts” of
Burma. With the agreement signed last Saturday, he wants to encourage the
country’s steps towards democracy. Mr. Thein Sein then underlined his “strong
commitment” to push the change forward.
The strengthening of Japan’s ties with Myanmar and the
other South-East Asian countries takes place as Chinese influence keeps growing
in the region. Japan could also maintain the Burmese relationship balance
between China and the U.S. in the future.
My opinion: The recent democratization efforts in Myanmar caught
the eyes of many investing countries, including Japan. Now that it is no more a
banished dictatorship, each country tries to take its part in the Burmese
economy. Taking advantage of Burmese resources by chaining up the country with
loans is a way for Japan to guarantee its financial investment will yield a
profit. Introducing rough economic offers with engaging diplomatic tact makes
them easier to accept. As for the progress of democracy in Burma, even if it
seems on the right path, it is still a long way.
La Birmanie au cœur des intérêts japonais
Le président Thein
Sein est le premier dirigeant birman à séjourner au Japon depuis 1988. Le
sommet entre les dirigeants des pays de la région du Mékong (la Thaïlande, le
Cambodge, le Viêt-Nam, le Laos et la Birmanie) qui a eu lieu samedi est une des
raisons de sa venue à Tokyo. Lors d’une conférence de presse vendredi, il a
invité les entrepreneurs japonais à venir investir en Birmanie.
Auparavant, la
Birmanie ne recevait aucun investissement à cause des sanctions appliquées à la
junte qui gouverne le pays par l’Union européenne et les États-Unis. La
dictature ne pouvait alors s’appuyer que sur la Chine.
Mais depuis l’arrivée
au pouvoir de Thein Sein en novembre 2010, plusieurs réformes économiques et
politiques ont été menées, comme laisser fluctuer le taux de change de la monnaie.
Ces réformes ont permis à la Ligue Nationale pour la Démocratie de la chef de
l’opposition Aung San Suu Kyi de gagner 43 des 45 sièges espérés au Parlement
birman ce mois-ci, ce qui met officiellement fin aux 50 dernières années de
dictature militaire. De tels changements ont entraîné l’allègement des
sanctions occidentales et ont ouvert la porte à des échanges internationaux.
En effet, la Birmanie
a besoin des investissements et des compétences étrangères pour réduire les
écarts de développement entre les pays d’Asie du Sud-est, car malgré son
abondance de ressources naturelles, ses habitants restent pauvres.
C’est pourquoi le
gouvernement envisage d’édifier des zones d’activités économiques, notamment
près de la capitale Rangoon. De nombreuses entreprises du Japon et du monde
entier se pressent donc pour être les premières à s’installer dans l’un des
derniers pays d’Asie qui ne soit pas encore devenu un marché.
Après les
négociations de samedi, le président Thein Sein et le Premier ministre japonais
Yoshihiko Noda se sont accordés pour que le Japon offre 5 milliards de yens
d’aide au développement pour améliorer les conditions de vie des Birmans,
annule 60% de la dette de 500 milliards de yens (6,2 milliards de dollars) de
la Birmanie et efface les charges non payées ces 20 dernières années, et pour
que la Birmanie emprunte de nouveau au Japon pour rembourser ses anciens prêts.
Lors d’une conférence
de presse commune, M. Noda a salué « les mesures prises par le gouvernement de
Birmanie pour la démocratisation et la réconciliation nationale » et a
manifesté le soutien du Japon « aux efforts de réformes » de la Birmanie. Par
les accords passés samedi, il souhaite encourager la marche du pays vers la
démocratie. M. Thein Sein a de son côté souligné son « fort engagement » à amplifier
le changement.
Le renforcement des
liens du Japon avec la Birmanie et les autres pays de l’Asie du Sud-est
intervient à une époque où l’influence chinoise dans la région continue de
grandir. Le Japon pourra aussi contribuer à maintenir l’équilibre des relations
de la Birmanie entre la Chine et les États-Unis.
Mon opinion : Les récents efforts de
démocratisation de la Birmanie ont attiré l’attention de nombreux pays
investisseurs dont le Japon. Maintenant que ce n’est plus une dictature
proscrite, chaque pays veut se tailler une part du gâteau birman. Tirer profit
des ressources birmanes en enchaînant le pays dans des prêts est un moyen pour
le Japon de s’assurer que l’argent investi fructifiera. De bonnes relations
diplomatiques pour présenter ces propositions économiques permettent de mieux
les faire accepter. Quant à l’avancée de la démocratie en Birmanie, même si le
pays est sur la bonne voie, rien n’est encore gagné.
Deborah