Sunday, March 25, 2012
In 2010 China took Japan’s rank of second most powerful economy in the world. This event was expected given China’s incredible rate of economic and demographic growth since the 1980’s.
But what was not expected was China’s military growth. The Chinese government spends more for its defense than Japan since 2007 andhas become the biggest spender after the United States.
However, the precise defense budget is unknown and China announced for the second year in a row a double-digit growth on that mysterious amount. That’s why the Japanese chief of the secretary cabinet called on the Chinese government to show more transparency over its spending.
An offensive-looking army and the Chinese defense budget opacity are nearly as much worrying as the North Korean nuclear threat.
Moreover, there’s the long-running argument about the East China Sea control and particularly for the owning of the Senkaku islands, that is, who would get the territory and use the islands’ resources, because the Senkaku boast loads of fish and may contain oil and gas.
To affirm its control on the uninhabited archipelago, Japan allowed its coast guards to operate freely in the area. It also gave Japanese names to the Senkaku, called Diaoyu by Chinese people, and to other archipelagos of East China Sea. The Chinese minister of foreign affairs reacted by claiming that these islands belonged to China.
The short detention of a Chinese trawler captain in 2010 after a collision with a Japanese coast guard boat near Senkaku islands - and other minor incidents since - showed that a conflict other than economic existed.
Thus, in a recent report, the Japanese national defense institute established that China’s increasing assertiveness and its recent forward-come in Japan’s surrounding waters constituted defiance over national security and a threat for the peaceful naval security regional climate resulting of cooperation between the US and the other countries whose interests were shared until now.
According to this report, China’s goal is to persuade the other states, including Japan, not to develop their own energy resources, by showing a naval strength equivalent to the US Marines’. Consequently, the political order around the East China Sea that followed the US hegemony has been upset by China’s behavior.
As an answer to this situation, Japan valued the support from the US, Australia’s, the Philippines’ and South Korea’s armies and so will join military exercises for the first time with the US and the Philippines within the next few weeks.
But the relocation of 8,000 US troops from Okinawa may be cancelled if Japan can’t assure Washington that its southern archipelagos will be used as forward base for the deployment of the contingent of marines.
My opinion: This article shows the major issue that stands over East China Sea’s islands, as much for Japan as for China or the US. We can notice that the rivalry for the possession of these archipelagos is older than the Second World War. This dispute looks like déjà vu but we can hope for a just share of waters and islands of East China Sea to be concluded after peaceful negotiations, even if transparency on Chinese government seems out of reach for the moment. The fact remains that China’s
development continues at the expense of other countries.
LE JAPON SUR SES GARDES
En 2010, la Chine est devenue la deuxième économie mondiale à la place du Japon. L’incroyable développement chinois et l’augmentation de la population depuis les années 1980 laissaient prévoir ce dépassement.
Mais ce qui n’était pas prévu, c’était l’expansion militaire de la Chine. De fait, l’état chinois dépense plus pour sa défense que le Japon depuis 2007 et est ainsi le pays le plus dépensier dans le secteur militaire après les États-Unis. Le budget exact cependant n’est pascommuniqué et la Chine a annoncé pour la deuxième année consécutive une croissance à deux chiffres pour cette mystérieuse somme. C’est pourquoi le secrétaire d’État japonais Osamu Fujimura a officiellement demandé au gouvernement chinois de montrer plus de transparence sur ses dépenses.
L’opacité du budget et l’aspect offensif de la défense chinoise sont presque aussi inquiétants que la menace nucléaire de la Corée du Nord. À cela s’ajoute la lutte de longue date pour le contrôle de la mer de Chine, et notamment la propriété des îles Senkaku. Cet archipel inhabité est sous le contrôle du Japon mais que la Chine revendique aussi.
Le débat s’organise autour du partage du territoire et du droit d’utiliser les ressources des îles, car les Senkaku sont une région poissonneuse et pourraient abriter des réserves de pétrole et de gaz.
Pour affirmer son contrôle sur l’archipel, le Japon a donc autorisé ses gardes-côtes à opérer librement dans le secteur. Il a aussi donné des noms japonais aux îles Senkaku, appelées Diaoyu par la Chine, et à d’autres archipels inhabités de la mer de Chine. Le ministre chinois des Affaires étrangères a réagi en déclarant que ces îles appartenaient à la Chine. La courte arrestation d’un capitaine de chalutier chinois en 2010 après une collision avec un bateau de gardes-côtes japonais près des îles Senkaku et d’autres incidents mineurs depuis rappellent néanmoins qu’il existe un conflit autre qu’économique.
Ainsi, dans un rapport récent, l’Institut national de la Défense du Japon a établi que l’assurance maritime grandissante de la Chine et sa récente avancée dans des eaux officiellement japonaises représentaient un défi à la sécurité nationale et une menace pour la sécurité navale dans la région, alors que la paix avait jusque-là été le résultat de la coopération entre les États-Unis et plusieurs autres pays aux intérêts communs.
D’après ce même rapport, le but de la Chine est de dissuader les autres pays, dont le Japon, d’accroître leurs propres ressourcesénergétiques par une démonstration de force navale équivalente à la Marine américaine. En conséquence, l’ordre politique régional établi parla suprématie des États-Unis est bouleversé par le comportement de la Chine.
En réponse à la démonstration de force chinoise, le Japon tient à se réassurer sur le soutien armé des Américains, des Australiens, des Philippins et des Sud-Coréens et participera donc pour la première fois à des exercices militaires collectifs avec les États-Unis et les Philippines au cours des prochaines semaines.
Mais le possible redéploiement de 8000 soldats américains d’Okinawa ne se fera que si le Japon peut assurer au Pentagone que ses archipels du sud pourront servir de poste avancé pour le corps des marines.
Mon opinion : Cet article montre l’enjeu majeur que constituent les archipels de la mer de Chine, autant pour le Japon que pour la Chine ou les États-Unis. On peut remarquer que la rivalité pour la possession de ces îles est plus vieille que la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, ce conflit a un air de déjà-vu mais on peut espérer qu’un partage équitable des eaux et des îles de la mer de Chine puisse être convenu après des négociations pacifiques, bien qu’une transparence de l’état chinois semble pour
le moment hors d’atteinte. Toujours est-il que le développement de la Chine se poursuit au détriment des autres pays.
Deborah
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