dimanche 14 octobre 2007
Japan moving to cut aid to Burma.
Wednesday 4 Octobre
In response to the shooting of a Japanese journalist, Japan threatens to reduce its humanitarian aid to Myanmar (Burma).
The military junta’s crackdown on the street protest organized by Buddhist monks and pro-democracy activists in Rangoon after the rise of the state-set fuel price led to the shooting of Kenji Nagai, a 50-year-old video journalist covering the events for Tokyo’s APF News.
The new Prime Minister Yasuo Fukuda protested against the killing. Japan’s police will seek to press murder charges against the soldiers who killed Kenji Nagai apparently when they were shooting to disperse the crowds. The body is expected to be repatriated in Japan.
Japan is Burma’s largest aid donor. In 2005 Japan provided about 3 billion yen in grants and technology assistance.
Unlike The United States and European countries, Japan has kept a historical and privileged relationship with Myanmar who was admitted to the ASEAN (Association of Southeast Asian Nations) in 1997.
Burma has been ruled by one of the most brutal military dictatorships in the world since 1962 and refuses to honour the results of the legal elections held in 1990 and won by Mrs Aung San Su Kyi’s party.
In 1988, a crackdown killed 3000 people after similar peaceful demonstrations. When the Myanmar government arrested pro-democracy leader and 1991 Nobel Peace laureate in 2003, Tokyo protested and already limited its assistance to humanitarian programs.
Japanese foreign Minister Masahiko Komura reported that the country is planning to suspend, at least temporarily the construction of a human resources development centre and other projects. He said that the government is reviewing all projects but added: “Some argue that the government should halt all assistance to Myanmar, but I don’t think it is a good idea to suspend relief programs that directly benefit the struggling people”.
Laureen
Sources :
http://www.smh.com
http://www.asagi.com
* * *
Mercredi 4 Octobre
Suite à l’assassinat d’un journaliste japonais, le Japon menace de réduire fortement son aide humanitaire à la Birmanie.
La violente répression militaire contre les manifestations, organisées par les moines bouddhistes et les militants pro-démocratiques à Rangoun suite à la montée du prix du pétrole, ont conduit à l’assassinat de Kenji Nagai, un journaliste japonais de 50 ans qui suivait les événements pour l’agence de presse APF News.
Le nouveau premier ministre japonais, Yasuo Fukuda a protesté contre ce meurtre. La police japonaise a entamé des poursuites pour meurtre contre les soldats qui auraient tué Kenji Nagai lors des fusillades. Le corps du journaliste devrait également être rapatrié au Japon pour effectuer une autopsie.
Il est important de souligner que le Japon est le principal pourvoyeur d’aide humanitaire de la Birmanie. En 2005, le Japon a déboursé près de 3 milliards de yens pour l’assistance technologique et des subventions.
Contrairement aux États-Unis et aux pays européens, le Japon a conservé des relations historiques privilégiées avec la Birmanie qui fut admise dans l’ASEAN (Association of Southeast Asian Nations) en 1997.
La Birmanie est réputée pour avoir l’une des dictatures militaires les plus brutales du monde depuis 1962 et refuse de valider le résultat des élections de 1990, qui avait vu la victoire du partie de Aung San Suu Kyi. En 1998, une répression de la junte militaire entraina la mort de plus de 3000 personnes suite à une manifestation pacifique similaire. En 2003, lorsque le Birmanie avait arrêté la dirigeante pro-démocrate Aung San Suu Kyiand (Prix Nobel de la Paix en 1991), Tokyo avait protesté et avait déjà limité son programme d’aide humanitaire.
Le ministre des Affaires Étrangères nippon, Masahiko Komura a annoncé que le pays avait planifié la suspension de constructions de centres de développement de ressources humaines et d’autres projets. Il a également annoncé que le gouvernement revoyait ses plans et a ajouté : “Certains pensent que le gouvernement devrait cesser toute assistance à la Birmanie, mais je ne pense pas que supprimer tous les programmes humanitaires qui bénéficient directement à la population en lutte soit une bonne idée.”
Laureen
Sources :
smh
asahi
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