Since last Tuesday the foreigners entering Japan have to accept being photographed and giving their fingerprints when they arrive at the airport.
This bill had been proposed by the Japanese government at the beginning of March within the context of its efforts to prevent the entry of terrorists under false identities.
The Japanese government declared that these decisions have been taken to reinforce the fight against terrorism on the Japanese archipelago. It also ensures that private information on individuals will be strictly protected. The system has cost 36.5 billion yens (225 million euros) and the scanners have already been installed in the 415 ports of air and maritime entries.
According to the Japanese police, there must be approximately 14,000 wanted criminals and some 800,000 illegal residents on the national territory
Five people were stopped on the first day and one of them was immediately expelled. According to the Japanese government, their fingerprints corresponded to the data of people posing a risk for safety.
“Is Japan following in the steps of the United States?” some people wonder… These new provisions apply to all foreigners above 16, but contrary to the United States where the system came into effect after 9/11 and where the green card holders (permanent residents) are exempted, Japan have also extended these controls to the foreigners residing permanently on its territory. However, this legislation excludes the permanent Korean residents and other residents with a special statute, like the children under16, the visitors going to Japan in the diplomatic or official framework and the people invited by the State.
Drawing inspiration from the American model, Japan has become the second country in the world to adopt such an extremely expensive and controversial system.
Human rights activists have condemned these decisions which, according to them, violate privacy and give a bad name to foreigners. According to them, forcing foreigners to provide their biometric information means that all of them are terrorists. They also see in these decisions a certain form of discrimination…
Corporate managers worry about the possible consequences on business visitors and tourists, who are likely to be turned off if they have to queue for hours on their arrival in Japan. Knowing that the procedure is to be renewed with each visit, requests for simplifications for businessmen and permanent residents have been made to the authorities to obtain a faster access.
The government has promised to look into these problems as soon as possible.
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Mercredi 21 novembre
Le Japon fiche ses étrangers…
Les étrangers entrant au Japon doivent depuis mardi dernier accepter d'être photographiés et de donner leurs empreintes digitales à leur arrivée à l’aéroport.
Ce projet de loi avait été déposé par le gouvernement au début du mois de mars dans le cadre de ses efforts pour empêcher l’entrée de terroristes sous de fausses identités.
Le gouvernement a déclaré que ces mesures ont été prises pour renforcer la lutte contre le terrorisme sur l’archipel. Il assure également que les informations privées des individus seront strictement protégées. Le système va coûter 36,5 milliards de yens (225 millions d'euros) et des scanners ont été installés dans les 415 points d'entrées aériens et maritimes.
Selon la police, il y aurait sur le sol de l’archipel 14 000 criminels activement recherchés et environ 800 000 résidents illégaux.
Cinq personnes ont déjà été arrêtées dès le premier jour des prises d’empreintes et l’une d’entre elles a été immédiatement expulsée du territoire nippon. Selon le gouvernement, leurs empreintes digitales correspondaient aux données de personnes posant un risque pour la sécurité.
« Le Japon est-il en train de suivre la même voie que les Etats-Unis ? » C’est la question que se posent certaines personnes…Ces nouvelles dispositions concernent tous les ressortissants étrangers âgés d'au moins 16 ans, mais contrairement aux Etats-Unis où le système est entré en vigueur après les attentats du 11 septembre 2001 et où les titulaires de la carte verte (résidents permanents) en sont exemptés, le Japon a étendu ces contrôles également aux étrangers résidant en permanence sur son territoire. Toutefois, cette législation exclut les Coréens et autres résidents permanents disposant d’un statut spécial, les enfants de moins de 16 ans, les visiteurs se rendant au Japon dans le cadre diplomatique ou officiel et les personnes invitées par l’Etat.
En s’inspirant du modèle américain, le Japon devient le second pays au monde à adopter un tel système, fort coûteux et contesté.
En effet, les défenseurs des droits de l'homme ont condamné ces mesures qui violent selon eux le droit à la vie privée et donnent une mauvaise image des étrangers. Selon eux, contraindre les étrangers à donner leurs informations biométriques signifie que tous les étrangers sont des terroristes. Ils voient également en ces mesures une certaine forme de discrimination…
Les dirigeants d'entreprises s'inquiètent eux des éventuelles conséquences pour les affaires et le tourisme, qui risquent de décourager les visiteurs s'ils doivent faire longuement la queue à leur arrivée au Japon. Sachant que la procédure est à renouveler à chaque visite, des demandes de simplifications de ces démarches pour les hommes d’affaires et les résidents permanents ont été adressées aux autorités afin de fournir un accès rapide à ces personnes.
Le gouvernement nippon a promis de régler ces problèmes au plus vite.
Josiane
• Sources:
BBC
Thaivisa