Japanese scientists have grown an ear on a rat. A technique that will be
used on humans in five years
This is a big discovery for science, more for plastic surgery: Japanese
scientists have grown up an ear on the back of a rat, a two-month work. Plus
the Tokyo and the Kyoto University said we could use them, in five years, on
humans born with facial abnormalities, or youngsters bitten by a dog. But it
could help also adults who have suffered accidents, including soldiers injured
in battle. This is how the scientists did their experience: from stem cells at the base of all the others, they have
recreated cartilage cells, the raw material of the ear. Nowadays, replacement ears are sculpted from cartilage taken from the
patient’s ribs and the removal of the cartilage is painful and chest never
fully heals. But in contrast, the new technique would require just a small
sample of cells as starting material. Plus, the finished ear would be a living
thing and so should grow with the child.
Des scientifiques japonais ont
fait pousser une oreille sur un rat. Une technique qui pourrait être utilisée
sur les humains dans cinq ans
C’est une grande découverte pour
la science, mais plus encore pour la chirurgie plastique : des
scientifiques japonais ont fait pousser une oreille sur le dos d’un rat, une expérience
qui a duré deux mois. De plus, les universités de Tokyo et de Kyoto ont expliqué
que l’on pourrait les utiliser dans cinq ans, sur des humains avec des
anomalies faciales, ou des jeunes qui se sont fait défigurer par un chien. Mais
cela pourrait aussi servir aux adultes accidentés, ainsi qu’aux soldats blessés
au combat. Voici comment les scientifiques ont réalisé l’expérience : avec
des cellules souches à la base de toutes les autres cellules, ils ont recréés
des cellules de cartilage humain, la matière première de l’oreille. De nos
jours, les oreilles remplacées sont sculptées dans le cartilage des côtes des
patients, le retrait du cartilage est douloureux et la poitrine ne guérit pas
totalement. Mais à contrario, la nouvelle technique nécessite seulement un
petit échantillon de cellules comme matière de départ. De plus, l’oreille
achevée serait une chose vivante et accompagnerait la croissance de l’enfant.