mardi 12 juin 2012


01/04/2012                      Fukushima cities repopulated?

 clip_image001  On March 11, 2011, the worst nuclear disaster after Chernobyl, caused the Japanese government to close a large area of 20 kilometers radius around Fukushima, in order to preserve the population from radiations; about 80,000 people had to leave their houses. One year later, theJapanese government declared that entry passes could be delivered to residents of three cities which had been deserted after last year’s nuclear event. The three concerned cities are Tamura, Minami Soma and Kawauchi : inhabitants could finally come back home, depending on  radiation levelsAreas where the concentration of radiations is below 20 millisieverts per year will be opened by day and will be the first to get their residents back once and for all. Areas where the content of radiations is between 20 and 50 millisieverts per year could see their residents back too in the same conditions, but the time when the areas will definitely be opened will come later. And finally zones where the radiation measurement is more than 50 millisieverts per year will remain forbidden to the population.
    Furthermore, the mayors of three other cities, Namie, Futaba and Okuma, propose temporary solutions as creating new cities within Fukushima's prefecture, while waiting to come back to their former town.
   Those decisions will certainly reassure the Japanese population, because they know that Fukushima's radiation levels have been decreasing by the day. The fact that people could soon live again near their former city shows how Japan can get through any crisis whatever its nature. It doesn't matter what could happen, nothing will stop their will to live.

La région de Fukushima repeuplée?
  
   Le 11 mars 2011, le pire désastre nucléaire après celui de Tchernobyl obligea le gouvernement japonais à fermer une large zone de 20 kilomètres de rayon autour de Fukushima, afin d'éloigner la population des radiations ; 80.000 durent alors quitter leur domicile.
Un an plus tard, le gouvernement japonais a déclaré qu'il pourrait donner des permis d'entrées aux habitants de trois villes désertées après l'incident nucléaire de l'année dernière: Tamura, Minami Somaet Kawauchi.
Les habitants pourront retourner chez eux, en fonction des taux de radiations des zones. Les endroits où la concentration de radiations est inférieure à 20 milli sieverts par an recevront leurs habitants toute la journée et seront les premières à accueillir leurs résidents définitivement. Les lieux où la teneur en radiations est comprise entre 20 et 50 milli sieverts par an auront eux aussi leurs habitants toute la journée, mais la date à laquelle ces zones seront totalement ouvertes sera plus tardive. Les zones où les mesures de radiations seront supérieures à 50 milli sieverts par an resteront fermées à la population.
     Par ailleurs, les maires de trois autres villes, Namie, Futaba et Okuma, proposent des solutions temporaires comme créer de nouvelles villes, en attendant de pouvoir retourner à leur ville originelle.
    Ces décisions vont surement rassurer la population japonaise, car elle sait désormais que le taux de radiation dans la zone autour de Fukushima diminue chaque jour. Le fait que les habitants puissent retourner vivre dans la région montre comment le Japon peut surmonter toutes les épreuves, quelque soit leur nature. Quoi qu'il arrive, rien n'arrêtera leur volonté de vivre.

                                                                                                                                 Jules

mercredi 9 mai 2012

Japan on Myanmar’s Changes


Sunday, April 21

The Burmese president on a five-day visit to Japan
http://www.nytimes.com/2012/04/21/world/asia/myanmar-looks-to-japan-for-investment.html?_r=1&ref=asia President of Myanmar Thein Sein is the first Burmese leader to visit Japan since 1988. The summit between the leaders of the countries of the Mekong region (Thailand, Cambodia, Vietnam, Laos and Myanmar) is one of the reasons he came to Tokyo. During a press conference on Friday, Mr. Thein Sein invited Japanese companies to invest in Burma.
In the recent past, Myanmar didn’t receive any investment because of European and US sanctions against the Burmese junta. The dictatorship could then only get support from China.
But since Thein Sein came to power in November 2010, many economic and political reforms have been carried out, such as the free fluctuation of the exchange rate. These reforms allowed this month the National League for Democracy of the opposition leader Aung San Suu Kyi to win 43 out of the 45 seats of Myanmar’s Parliament that it could hope for. This officially put an end to the last 50 years of military dictatorship. Such change led to the easing of the Western sanction and opened the door to international exchange.
Indeed, Burma needs foreign investments and skills to reduce the development gap between South-East Asian countries, because, although it is very rich in natural resources, its people remain poor.
That’s why the government plans to build special economic zones, and particularly one near the capital city Rangoon. More and more firms from Japan and from all over the world are moving to be the first to settle in one of the last frontier market of Asia.
After Saturday talks, President Thein Sein and Japanese Prime minister Yoshihiko Noda agreed for Japan to give ¥5 billion for development aid to improve the living conditions in Myanmar, write off 60% of the ¥500 billion ($6.2 billion) Burmese debt and cancel the unpaid charges of the last two decades and for Myanmar to take new yen loans to refund former ones.
In a joint press conference, Mr. Noda greeted “the measures taken by the government for the democratization and the national reconciliation” and assured Japan’s support about “the reforms efforts” of Burma. With the agreement signed last Saturday, he wants to encourage the country’s steps towards democracy. Mr. Thein Sein then underlined his “strong commitment” to push the change forward.
The strengthening of Japan’s ties with Myanmar and the other South-East Asian countries takes place as Chinese influence keeps growing in the region. Japan could also maintain the Burmese relationship balance between China and the U.S. in the future.

My opinion: The recent democratization efforts in Myanmar caught the eyes of many investing countries, including Japan. Now that it is no more a banished dictatorship, each country tries to take its part in the Burmese economy. Taking advantage of Burmese resources by chaining up the country with loans is a way for Japan to guarantee its financial investment will yield a profit. Introducing rough economic offers with engaging diplomatic tact makes them easier to accept. As for the progress of democracy in Burma, even if it seems on the right path, it is still a long way.

La Birmanie au cœur des intérêts japonais
Le président Thein Sein est le premier dirigeant birman à séjourner au Japon depuis 1988. Le sommet entre les dirigeants des pays de la région du Mékong (la Thaïlande, le Cambodge, le Viêt-Nam, le Laos et la Birmanie) qui a eu lieu samedi est une des raisons de sa venue à Tokyo. Lors d’une conférence de presse vendredi, il a invité les entrepreneurs japonais à venir investir en Birmanie.
Auparavant, la Birmanie ne recevait aucun investissement à cause des sanctions appliquées à la junte qui gouverne le pays par l’Union européenne et les États-Unis. La dictature ne pouvait alors s’appuyer que sur la Chine.
Mais depuis l’arrivée au pouvoir de Thein Sein en novembre 2010, plusieurs réformes économiques et politiques ont été menées, comme laisser fluctuer le taux de change de la monnaie. Ces réformes ont permis à la Ligue Nationale pour la Démocratie de la chef de l’opposition Aung San Suu Kyi de gagner 43 des 45 sièges espérés au Parlement birman ce mois-ci, ce qui met officiellement fin aux 50 dernières années de dictature militaire. De tels changements ont entraîné l’allègement des sanctions occidentales et ont ouvert la porte à des échanges internationaux.
En effet, la Birmanie a besoin des investissements et des compétences étrangères pour réduire les écarts de développement entre les pays d’Asie du Sud-est, car malgré son abondance de ressources naturelles, ses habitants restent pauvres.
C’est pourquoi le gouvernement envisage d’édifier des zones d’activités économiques, notamment près de la capitale Rangoon. De nombreuses entreprises du Japon et du monde entier se pressent donc pour être les premières à s’installer dans l’un des derniers pays d’Asie qui ne soit pas encore devenu un marché.
Après les négociations de samedi, le président Thein Sein et le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda se sont accordés pour que le Japon offre 5 milliards de yens d’aide au développement pour améliorer les conditions de vie des Birmans, annule 60% de la dette de 500 milliards de yens (6,2 milliards de dollars) de la Birmanie et efface les charges non payées ces 20 dernières années, et pour que la Birmanie emprunte de nouveau au Japon pour rembourser ses anciens prêts.
Lors d’une conférence de presse commune, M. Noda a salué « les mesures prises par le gouvernement de Birmanie pour la démocratisation et la réconciliation nationale » et a manifesté le soutien du Japon « aux efforts de réformes » de la Birmanie. Par les accords passés samedi, il souhaite encourager la marche du pays vers la démocratie. M. Thein Sein a de son côté souligné son « fort engagement » à amplifier le changement.
Le renforcement des liens du Japon avec la Birmanie et les autres pays de l’Asie du Sud-est intervient à une époque où l’influence chinoise dans la région continue de grandir. Le Japon pourra aussi contribuer à maintenir l’équilibre des relations de la Birmanie entre la Chine et les États-Unis.

Mon opinion : Les récents efforts de démocratisation de la Birmanie ont attiré l’attention de nombreux pays investisseurs dont le Japon. Maintenant que ce n’est plus une dictature proscrite, chaque pays veut se tailler une part du gâteau birman. Tirer profit des ressources birmanes en enchaînant le pays dans des prêts est un moyen pour le Japon de s’assurer que l’argent investi fructifiera. De bonnes relations diplomatiques pour présenter ces propositions économiques permettent de mieux les faire accepter. Quant à l’avancée de la démocratie en Birmanie, même si le pays est sur la bonne voie, rien n’est encore gagné.
Deborah

lundi 2 avril 2012

JAPAN WATCHING THE SEA


Sunday, March 25, 2012
Soldiers from Chinese People's Liberation Army

In 2010 China took Japan’s rank of second most powerful economy in the world. This event was expected given China’s incredible rate of economic and demographic growth since the 1980’s.
But what was not expected was China’s military growth. The Chinese government spends more for its defense than Japan since 2007 andhas become the biggest spender after the United States.
However, the precise defense budget is unknown and China announced for the second year in a row a double-digit growth on that mysterious amount. That’s why the Japanese chief of the secretary cabinet called on the Chinese government to show more transparency over its spending.
An offensive-looking army and the Chinese defense budget opacity are nearly as much worrying as the North Korean nuclear threat.

Moreover, there’s the long-running argument about the East China Sea control and particularly for the owning of the Senkaku islands, that is, who would get the territory and use the islands’ resources, because the Senkaku boast loads of fish and may contain oil and gas.
To affirm its control on the uninhabited archipelago, Japan allowed its coast guards to operate freely in the area. It also gave Japanese names to the Senkaku, called Diaoyu by Chinese people, and to other archipelagos of East China Sea. The Chinese minister of foreign affairs reacted by claiming that these islands belonged to China. 
The short detention of a Chinese trawler captain in 2010 after a collision with a Japanese coast guard boat near Senkaku islands - and other minor incidents since - showed that a conflict other than economic existed.
Thus, in a recent report, the Japanese national defense institute established that China’s increasing assertiveness and its recent forward-come in Japan’s surrounding waters constituted defiance over national security and a threat for the peaceful naval security regional climate resulting of cooperation between the US and the other countries whose interests were shared until now.
According to this report, China’s goal is to persuade the other states, including Japan, not to develop their own energy resources, by showing a naval strength equivalent to the US Marines’. Consequently, the political order around the East China Sea that followed the US hegemony has been upset by China’s behavior.
As an answer to this situation, Japan valued the support from the US, Australia’s, the Philippines’ and South Korea’s armies and so will join military exercises for the first time with the US and the Philippines within the next few weeks.
But the relocation of 8,000 US troops from Okinawa may be cancelled if Japan can’t assure Washington that its southern archipelagos will be used as forward base for the deployment of the contingent of marines.


My opinion: This article shows the major issue that stands over East China Sea’s islands, as much for Japan as for China or the US. We can notice that the rivalry for the possession of these archipelagos is older than the Second World War. This dispute looks like déjà vu but we can hope for a just share of waters and islands of East China Sea to be concluded after peaceful negotiations, even if transparency on Chinese government seems out of reach for the moment. The fact remains that China’s 
development continues at the expense of other countries.


LE JAPON SUR SES GARDES
En 2010, la Chine est devenue la deuxième économie mondiale à la place du Japon. L’incroyable développement chinois et l’augmentation de la population depuis les années 1980 laissaient prévoir ce dépassement.
Mais ce qui n’était pas prévu, c’était l’expansion militaire de la Chine. De fait, l’état chinois dépense plus pour sa défense que le Japon depuis 2007 et est ainsi le pays le plus dépensier dans le secteur militaire après les États-Unis. Le budget exact cependant n’est pascommuniqué et la Chine a annoncé pour la deuxième année consécutive une croissance à deux chiffres pour cette mystérieuse somme. C’est pourquoi le secrétaire d’État japonais Osamu Fujimura a officiellement demandé au gouvernement chinois de montrer plus de transparence sur ses dépenses.
L’opacité du budget et l’aspect offensif de la défense chinoise sont presque aussi inquiétants que la menace nucléaire de la Corée du Nord. À cela s’ajoute la lutte de longue date pour le contrôle de la mer de Chine, et notamment la propriété des îles Senkaku. Cet archipel inhabité est sous le contrôle du Japon mais que la Chine revendique aussi.

Le débat s’organise autour du partage du territoire et du droit d’utiliser les ressources des îles, car les Senkaku sont une région poissonneuse et pourraient abriter des réserves de pétrole et de gaz.
Pour affirmer son contrôle sur l’archipel, le Japon a donc autorisé ses gardes-côtes à opérer librement dans le secteur. Il a aussi donné des noms japonais aux îles Senkaku, appelées Diaoyu par la Chine, et à d’autres archipels inhabités de la mer de Chine. Le ministre chinois des Affaires étrangères a réagi en déclarant que ces îles appartenaient à la Chine. La courte arrestation d’un capitaine de chalutier chinois en 2010 après une collision avec un bateau de gardes-côtes japonais près des îles Senkaku et d’autres incidents mineurs depuis rappellent néanmoins qu’il existe un conflit autre qu’économique.

Ainsi, dans un rapport récent, l’Institut national de la Défense du Japon a établi que l’assurance maritime grandissante de la Chine et sa récente avancée dans des eaux officiellement japonaises représentaient un défi à la sécurité nationale et une menace pour la sécurité navale dans la région, alors que la paix avait jusque-là été le résultat de la coopération entre les États-Unis et plusieurs autres pays aux intérêts communs.

D’après ce même rapport, le but de la Chine est de dissuader les autres pays, dont le Japon, d’accroître leurs propres ressourcesénergétiques par une démonstration de force navale équivalente à la Marine américaine. En conséquence, l’ordre politique régional établi parla suprématie des États-Unis est bouleversé par le comportement de la Chine.
En réponse à la démonstration de force chinoise, le Japon tient à se réassurer sur le soutien armé des Américains, des Australiens, des Philippins et des Sud-Coréens et participera donc pour la première fois à des exercices militaires collectifs avec les États-Unis et les Philippines au cours des prochaines semaines.
Mais le possible redéploiement de 8000 soldats américains d’Okinawa ne se fera que si le Japon peut assurer au Pentagone que ses archipels du sud pourront servir de poste avancé pour le corps des marines.


Mon opinion : Cet article montre l’enjeu majeur que constituent les archipels de la mer de Chine, autant pour le Japon que pour la Chine ou les États-Unis. On peut remarquer que la rivalité pour la possession de ces îles est plus vieille que la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, ce conflit a un air de déjà-vu mais on peut espérer qu’un partage équitable des eaux et des îles de la mer de Chine puisse être convenu après des négociations pacifiques, bien qu’une transparence de l’état chinois semble pour 
le moment hors d’atteinte. Toujours est-il que le développement de la Chine se poursuit au détriment des autres pays.
Deborah

THE ELDERLY GAME-PLAYERS


Sunday, February 12, 2012
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In Japan, only teenagers are expected to play in the numerous and noisy game arcades, which seem part of the local urban landscape. But sometimes you find another kind of people in those places.
For example, in a Sega arcade of a Yokohama mall, there aren’t any teens putting tokens into the consoles, but many grey-haired retirees.
Even if most of its clients are still young players, the video game sector needs to update its products to the quickly aging Japanese population. In fact, the government expects the population to decrease by 30% by 2060; to the point that the above 65 populationwould represent 40% of the Japanese and that there’d be four seniors for one child.
Sega Corporation already noticed this phenomenon, and so started with senior days and came back to a stamp system on paper cards, instead of points on mobile phones. Paper is “senior friendly”.
And it works well, as some aged players spend hours in the arcade every day. Rather than watching boring TV at home all day long, those retirees prefer to do shopping in the mall and to have fun with the arcade games, which maintain brain activity according to them. They particularly enjoy slot machines.
There are so many elderly gamers in the arcade that it turned into an informal meeting place for seniors.
Young players, who come late in the day, don’t mind that as many elderly people in this normally youth-reserved space. Nevertheless, teenagers would be shocked if they caught a grandpa playing war games.
However, nobody can forecast what is going to be seen in places like this arcade with the speed of the Japanese aging trend.
My opinion: the Japanese retirees’ interest for arcade games isn’t good for their health; their backs or eyes are likely to sufferbecause of screens and plastic seats. Moreover, video games hinder social relations; they don’t gather people, as fishing, sport, board games or outings with friends would do.
We can see here that an aging Japanese population remains a major issue for the country, which has to find a way to keep busy more and more inactive elderly people too. As a final point, we’d say that video games may create an addiction for these Japanese retirees, as well as alcoholism or gambling dependence would, but fortunately with less direct consequences.
Jeux Vidéo pour Retraités
Au Japon, on s’attend à trouver des adolescents dans les nombreuses et bruyantes arcades de jeux vidéo qui font partie intégrante du patrimoine local. Mais ce n’est pas toujours le cas.
Par exemple, à l’arcade Sega d’un centre commercial de Yokohama, ce ne sont pas des préadolescents qui mettent des jetons dans les machines, mais des retraités aux cheveux gris.
Bien que la majorité de ses clients soit encore de jeunes joueurs, l’industrie du jeu vidéo doit s’adapter au rapide vieillissement de la population japonaise. En effet, le gouvernement prévoit une diminution de 30% de la population d’ici 2060, avec les plus de 65 ans, qui représenteraient alors 40% des Japonais, quatre fois plus nombreux que les enfants.
L’entreprise Sega a déjà remarqué ce phénomène et crée une offre pour ses plus vieux clients : des jours « spécial seniors » et un système de tampons sur des cartes en papier, au lieu des points comptés sur les téléphones portables car le papier plait davantage aux clients âgés.
Et cela fonctionne, puisque certains joueurs retraités passent plusieurs heures à l’arcade chaque jour. Plutôt que s’ennuyer à regarder la télévision toute la journée chez eux, ces seniors préfèrent faire du shopping dans le centre et se distraire avec les jeux d’arcade, assez semblables aux machines à sous de Las Vegas, qui d’après eux maintiennent leur activité cérébrale.
L’arcade compte tant de têtes grisonnantes qu’il est devenu un lieu de rencontre officieux pour les seniors.
Les jeunes joueurs, qui ne commencent à arriver qu’en fin de journée, ne sont pas gênés de voir autant de personnes âgées dans un endroit qui leur est normalement réservé. Ce qui en revanche les choquerait serait de voir un papy jouer aux jeux de combat.
On ne peut pourtant pas savoir ce qui se verra dans les endroits comme cette arcade tant que le Japon vieillit à cette vitesse.
Mon opinion : cet engouement des retraités japonais pour les jeux vidéo n’est pas sain. Les joueurs âgés courent le risque de souffrir de problèmes au dos ou aux yeux à cause des écrans et des sièges en plastique. De plus, les jeux vidéo entraventles rapports sociaux, ne rassemblent pas du tout les gens de la même manière que des activités de groupe comme les parties de pêche, le sport, les jeux de société ou les sorties entre amis.
On voit ici que le vieillissement de la population au Japon reste un problème majeur pour le pays, auquel s’ajoute celui de trouver des moyens d’occuper les seniors inactifs de plus en plus nombreux. Enfin, on constate les jeux vidéo constituent une addiction pour ces retraités japonais, au même titre que l’alcoolisme ou la dépendance au jeu, mais heureusement avec moins de conséquences directes.
Deborah

lundi 6 février 2012


01/29/2012



A new step forward for Japanese women



Last week, at Otsu, Shiga Prefecture, the Japanese youngest female mayor was elected.

Ms Naomi Koshi, 36 was elected as an independent, but supported by the Democratric Party of Japan and the Social Democratric Party. The former mayor, Mr Makoto Mekata was 70 years old.



Ms Naomi Koshi tops Ms Kazumi Imamura's previous record; she was elected in 2010, and was 38 at that time. This election may change situation of women in Shiga Prefecture, because the new mayor wants to help women to combine family and career, but also to bring some important change in Japanese politics. The governor of Shiga Prefecture, who is a woman too, said that she wants to set up synergy between the city and the prefecture in order to make real change.



Opinion:

Japan is known as one of the countries with the lowest percentage of female political and business leaders (only 10% of managerial position in business).The election shows that the Japanese mindset is changing. More and more women are reaching a high ranking job.

She won not only thanks to her youth, but also thanks to her energy, her international culture, her modernity-she runs a Facebook page and a blog - and her will to change the current situation. Ms Koshi has a degree from Harvard Law School, and she worked during 10 years since 2002 to 2011 in a Tokyo-based law firm.



Ostu's inhabitants will have to wait in order to see their new mayor is up too.




Nouveau pas en avant pour les Japonaises



La semaine dernière, à Otsu, préfecture de Shiga, la plus jeune maire de l'histoire du Japon a été élue. Mme Naomi Koshi, 36 ans était une candidate indépendante soutenue par le parti démocratique du Japon ainsi que le parti social démocrate. Son prédécesseur, Mr Makoto Makata, était âgé de 70 ans.


Mme Naomi Koshi a battu le précédent record de Mme Kazumi Imamura, qui avait été élu en 2010 à l'âge de 38 ans. Cette élection va surement changer la situation des femmes dans la préfecture, car la nouvelle maire souhaite aider les femmes à combiner travail et vie familiale, mais aussi apporter d'importants changements dans la politique japonaise. Le gouverneur de la préfecture de Shiga, une femme également, a déclaré qu'elle veut mettre en place une synergie entre la ville et la préfecture afin d'effectuer de vrais changements.



Opinion :

Le Japon est connu pour être un des pays ayant le plus faible pourcentage de femmes dans le domaine politique et économique (seulement 10% des postes de manager dans l'économie). L'élection montre que la mentalité des japonais est en train de changer. De plus en plus de femmes obtiennent des postes à haute responsabilité.

Elle a gagné grâce à sa jeunesse, mais aussi grâce à son énergie, sa culture internationale, sa modernité (par exemple sa page Facebook et son blog) et sa volonté de changer la situation actuelle. Mme Koshi a un diplôme de la faculté de droit de Harvard et a travaillé pendant 10 ans pour un cabinet d'avocats de Tokyo entre 2002 et 2011.


Maintenant, les habitants d'Otsu doivent attendre pour voir ce que va vraiment changer leur nouveau maire.

Jules