jeudi 1 décembre 2011

Gender Equality at Work

Sunday 27 November

In Japan, firms used to hire women for unskilled jobs because they were expected to quit at marriage. But since the early 1970s, significant progress has been made for working women.
The symbol of this progress and the ongoing fight for Japanese women in the workplace which has been waged for 25 years now is Kimie Iwata, 64, vice president of the Shiseido Company, a rare woman at the top of a major company.
As a Labour Ministry bureaucrat, she worked on the implement of the Equal Employment Opportunity Law in 1985, while raising her two daughters.
This law forbade employers to discriminate against women in their job but did not punish them if they didn’t.
Most women stop working after giving birth because there aren’t enough day care centres and workplaces in their neighbourhood and because Japanese society worships the stay-at-home mom. When women want to return to work years later, they are offered to be only part-timers, not full-time employees.
According to Kathy Matsui, chief Japan equity strategist for Goldman Sachs, if female employment rate reached 80% of male employment, it would make the labour force stronger and improve the gross domestic product, which has increased very slowly for 20 years.
Moreover, more working women means a higher birth rate, as seen in the rest of the world and in Japan’s 47 prefectures high working women rates means higher birth rates.
This would improve Japan’s demographic situation too: the country with low birth rates and long life expectancy has an aging population of 128 million people which may be reduced by a quarter by 2050, according to government estimations.
A survey by the Nikkei Financial Daily also showed that there are fewer female executives at Japanese companies’ top (10%) than in other developed countries.
Therefore, Iwata is an exception. She retired from government to enter Tokyo-based Shiseido in 2003 as vice president.
Shiseido is one of the biggest cosmetics companies in the world. Its business needs female workers to understand the consumers. As most were leaving after child-birth, Shiseido implemented nursing care for children and short-term parental leave.
Now, almost all women return to work after maternity leave but Iwata says the real goal is “to develop their careers regardless of gender”. So the men’s standard work style and productivity evaluation systems have to be changed.
But changing a country’s mindset takes a long time.

Source:
http://www.washingtonpost.com/business/ap-interview-for-shiseido-vp-a-lifelong-quest-to-elevate-japanese-women-in-the-workplace/2011/11/22/gIQA3gt9jN_print.html

Une femme nommée vice-présidente de Shiseido
Au Japon, les entreprises engageaient les femmes pour des emplois peu qualifiés car elles étaient censées les quitter à leur mariage, mais depuis les années 1970, beaucoup de progrès ont été accomplis.
Le symbole de ce progrès et de la lutte qui dure depuis 25 ans pour la place des Japonaises au travail est Kimie Iwata, 64 ans, vice-présidente de Shiseido, une des rares femmes au sommet d’une importante entreprise.
Iwata a notamment contribué à la mise en œuvre de la loi sur l’égalité des chances devant l’emploi en 1985 alors qu’elle travaillait au ministère du Travail tout en élevant ses deux filles. Cette loi a interdit aux employeurs de discriminer les femmes dans leur emploi… mais ne les punit pas s’ils le font quand même.
La plupart des Japonaises arrêtent de travailler après la naissance de leurs enfants parce qu’elles ne trouvent pas assez de garderies, ni de lieu de travail assez proches de leur domicile et aussi parce que la société nippone privilégie les femmes au foyer. Si les mères veulent retourner sur le marché du travail, elles ne seront embauchées que comme employées à temps partiel.
D’après Kathy Matsui, responsable de l’égalité entre les sexes au Japon pour Goldman Sachs, si le taux d’emploi des femmes atteint les 80% de celui des hommes, cela viendrait grossir la population active et accroîtrait le produit intérieur brut (PIB), qui augmente très lentement ces 20 dernières années.
De plus, plus de femmes au travail signifie de plus hauts taux de natalité, comme l’ont montré des études dans le monde et sur les 47 préfectures du Japon.
Une augmentation du taux de natalité améliorerait la situation démographique du Japon : ce taux y est bas et ajouté à la longue espérance de vie, il donne une population japonaise vieillissante et les 128 millions de Japonais pourraient diminuer d’un quart d’ici 2050 selon le gouvernement.
Une étude du quotidien financier Nikkei a aussi montré que les entreprises japonaises comptaient moins de femmes cadres (seulement 10%) que celles d’autres pays développés.
C’est pourquoi Iwata est une exception. Elle a quitté le secteur public pour entrer en 2003 en tant que vice-présidente dans la firme Shiseido basée à Tokyo.
Shiseido est l’une des plus grosses entreprises de cosmétiques au monde. Son commerce a besoin d’employer des femmes pour comprendre ses consommatrices.
Et comme la plupart des employées quittaient leur travail après la naissance d’un enfant, la société a dû mettre en place des programmes de garderie et des congés de maternité plus courts.
Aujourd’hui la plupart des employées retournent travailler après leur congé de maternité, mais Iwata pense qu’à terme le véritable objectif est de permettre aux hommes comme aux femmes de faire carrière. Par conséquent, ce sont les bases sur lesquelles les hommes travaillent et les systèmes d’évaluation de la productivité qui doivent être changés. Mais faire changer un pays prend du temps.
Deborah

mercredi 16 novembre 2011


11/13/2011                                 Pourra-t-on décontaminer Fukushima ?
Mercredi 9 novembre, le gouvernement a décidé de mettre en place une procédure de décontamination dans les zones voisines de Fukushima exposées à des radiations comprises entre 1 et 20 millisieverts.
Le gouvernement espère réduire les radiations de 90% d’ici à deux ans. Cependant, de nombreux experts déclarent que le gouvernement s’est  fixé un objectif trop ambitieux. Selon eux, ce plan ne permettrait de réduire les radiations que d’environ 50 à 60%. C’est l’avis d’un professeur expert en radiation, Tomoya Yamauchi, qui a déclaré : « je doute vraiment de leur sérieux ».
Cependant, cette information a été perçue comme une note d’espoir.
Decontaminating Fukushima
On Wednesday 9 November, the government launched a plan to reduce the radiation around Fukushima in areas exposed to radiation ranging from 1 to 20 milliseverts each year.
The government would like to reduce it by 90% over the next 2 years. However, many scientists think this is impossible. The famous radiation expert Tomoya Yamauchi said “I really doubt their seriousness”. He thinks the government can at best reduce radiations only by 50 to 60%.
This action will at least bring some comfort to the population.
Jules

dimanche 6 novembre 2011

The great Trans-Pacific Controversy

Prime Minister Yoshihiko Noda will announce that Japan is going to join the Trans-Pacific Partnership (TPP) free trade talks on Thursday, before his departure to an Asia-Pacific Economic Cooperation forum summit on November 12, according to political sources.


At the G20-summit in Cannes, France, Noda told reporters he would set the nation's position on the TPP talks at an appropriate time, while in Japan members of his Democratic Party of Japan (DPJ) protested against this pact on a rally last Friday, after which the former farm minister Masahiko Yamada castigated the lack of official information about the TPP that do not enable people to engage in a national debate.

Joining the TPP may bring cheap produces into Japan's protected farm market and therefore cooperatives oppose it too.

The TPP, which first took effect in 2006 for Brunei, Chile, New Zealand and Singapore, is being negotiated for five other countries including the United States and Australia.

Source : Mainichi Japan 

Une adhésion controversée

Le Premier Ministre japonais Yoshihiko Noda devrait annoncer la participation du Japon aux négociations sur le Partenariat de libre-échange transpacifique de jeudi avant d'aller assister à un sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique.

Au sommet du G20 à Cannes en France, Noda avait dit aux journalistes qu'il donnerait la position du Japon quant aux négociations sur le PTP le moment venu, pendant que des membres de son parti, le Parti Démocratique Japonais, se sont rassemblés vendredi pour manifester leur opposition à cette future adhésion au pacte de libre-échange.

L'ancien ministre de l'Agriculture Masahiko Yamada a critiqué le manque d'informations sur le sujet fournies par le gouvernement et qui empêcherait l'ouverture d'un débat national.

Les agriculteurs sont aussi contre le PTP qui entraînerait une baisse des prix sur leurs produits alors que les lois du marché japonais les protègent.

Le PTP avait été conclu en 2006 par le Bruneï, le Chili, la Nouvelle-Zélande et Singapour et est aujourd'hui en négociation pour cinq autres pays dont les Etats-Unis et l'Australie.

Deborah

mercredi 26 octobre 2011

The tsunami has also hit the economy



Last Monday the government declared that the last quake resulted in Japan’s biggest-ever trade deficit for the beginning of the year.
Between April and September, the trade deficit rose to ¥1.667 trillion. It was the first red ink since 1979.

In a report, the Finance Ministry said that imports increased to ¥34.477 trillion because of more consumption of energy like oil and other petroleum products. On the other side, exports decreased to ¥32.810 trillion.

With the United States, exports decreased to 8.1 percent when imports grew just 0.1 percent.
And with their best Asian partner, China, they lost 1.6 percent in exports while imports grew by 6.6 percent.
But the situation is different with the E.U. as imports and exports grew by 1.3 percent and 10.7 percent respectively.

After this bad first-half year, the Japanese economy is trying to climb back to last year’s level before the quake. Yet, the slowdown in the US and European economies are making things difficult.

By Armand

C’est la faute au tsunami

Lundi dernier, le gouvernement a déclaré que le dernier séisme a provoqué le plus gros déficit commercial pour ce début d'année.
Entre avril et septembre, le déficit s'élevait à 1,667 billions de yens. C'était leur premier déficit depuis 1979.

Dans un rapport, le Ministre des Finances a fait savoir que les importations avaient augmenté de 34,477 billions de yens à cause de la consommation en énergie comme le pétrole ou autres produits dérivés. Dans le même temps, les exportations ont baissé de 32,810 billions de yens.

Les exportations vers les Etats-Unis ont chuté de 8,1% alors que les importations n'ont progressé que de 0,1%.
Avec la Chine, leur meilleur partenaire commercial, les exportations ont baissé de 1,6% alors que les importations augmentaient de 6,6%.
Mais la situation est différente avec l'Union Européenne où les importations et les exportations ont augmenté de 1,3% et de 10,7% respectivement.

Après ce mauvais premier semestre, l'économie du Japon tente de retrouver le niveau de l'année dernière avant le séisme. Mais elle ne peut pas croître aussi vite que les Japonais le souhaiteraient en raison de la crise aux Etats-Unis et en Europe.

Par Armand

mercredi 19 octobre 2011

Deborah by Jules

.

Deborah is a nice and funny girl. She's very interested in healing people: she wants to become a paediatrician. Taking care of children is of course her hobby.
What she dislikes in herself is her capacity to create lousy jokes. She can't bear hypocrites, nor does she like playing ping-pong with her little brother

jeudi 6 octobre 2011

Armand by Deborah



Armand is quite a shy boy although he's able to speak about video games for hours. Video games are what he enjoys most as many boys his age. Therefore he spends most of his time playing on his computer and doesn't sleep much. That's why he seems to be daydreaming all day long. But you can count on him when needed.



Armand is a really serious guy, in spite of his strange musical tastes. In fact, he listens to rock music but he's got on his phone as well songs by French singers that girls love, such as Colonel Reyel or Jena Lee. He wants to work in finance one day.



Be sure you'll never get bored with him. ;)




mercredi 5 octobre 2011

Jules by Armand


Jules can be very nice and can also be contentious because he is not always tolerant.
But he often argues with good reason and this is very important to him because he thinks that people can't do things without a reason.
He is a video-games addict so he doesn't go out much to meet friends, but I know he is sociable. In the future he wants to be a doctor so it needs a lot of work but he is ambitious and I think he will succeed.

mercredi 25 mai 2011

21 May 2011

TEPCO’s own meltdown

May 20, according to officials, Tokyo Electric Power Co. recorded at the end of fiscal 2010 ending in March 2011, a net deficit of 1.2473 trillion yen ($15.28 billion), the biggest loss ever recorded by a nonfinancial Japanese company.

This phenomenal loss is mainly due to costs after the disaster at the Fukushima No. 1 nuclear power plant where 1 trillion yen is used to decommission four reactors.

Initially it was estimated the losses would be between 700 billion yen and 800 billion yen but the three reactors incident has hugely increased decommissioning costs.

TEPCO President Masataka Shimizu plans to step down to take responsibility for the accident and will be replaced by Toshio Nishizawa.

Shimizu was hospitalized late last March and came back in early April. During his absence, TEPCO chairman, Tsunehisa Katsumata had taken charge of the nuclear crisis and will stay at his post.

The company is to sell assets to raise 500 billion to 600 billion yen in order to pay part of the compensation and will reduce personnel costs. It also decided to give up the plan to build two more reactors at Fukushima plant.

Opinion:
Nature is dangerous and can cause a lot of damage. Why did they choose to build nuclear power stations on a seismic territory? They can exploit other less dangerous energies. TEPCO is a feckless company, which has built many power stations but wasn’t prepared to cope with disasters. At the end, it is saddled with a big deficit. Besides, I think that Shimizu is cowardly to want to resign during the disaster, he is partly responsible. He didn’t manage to find solutions and let Tsunehisa settle his problems.

http://www.asahi.com/english/TKY201105200410.html

http://www.japantoday.com/category/national/view/tepco-logs-y1-25-tril-loss-president-resigns

Réactions en chaîne chez TEPCO

Le 20 mai, selon les officiels, la compagnie d’électricité japonaise Tokyo Electric Power Co. a enregistré à la fin de l’exercice 2010 clos en mars 2011, un déficit total de 1,2473 trillion de yen (soit 15,28 billion de dollars), la plus grosse perte enregistrée par une compagnie non financière japonaise.

Cette perte phénoménale est principalement due aux dépenses après la catastrophe de la centrale numéro un de Fukushima. Un trillion de yen seront dépensés pour mettre hors service quatre réacteurs.

Au départ, les pertes étaient estimées entre 700 et 800 billions de yen mais l’incident des trois autres réacteurs a considérablement augmenté les coûts de décommissions.

Le directeur de TEPCO Masataka Shimizu va démissionner afin d’assumer la responsabilité du désastre et sera remplacé par Toshio Nishizawa.

Shizumu a été hospitalisé fin mars et est revenu début avril. Lors de son absence, le président du groupe Tsunehisa Katsumata a pris en charge la crise nucléaire et restera à son poste.

La compagnie va vendre une partie de ses actifs afin de récolter entre 500 et 600 milliards de yen pour payer une partie des dédommagements et réduira ses dépenses en personnel. Elle a également abandonné l’idée de construire deux autres centrales à Fukushima.

Opinion :
La nature est dangereuse et peut causer de gros dégâts. Quelle idée de vouloir construire des centrales nucléaires sur un territoire à risques sismiques? Il y a d’autres énergies moins dangereuses à exploiter. TEPCO est une entreprise irresponsable, elle a construit des centrales nucléaires mais elle ne s’est pas préparée à d’éventuelles catastrophes. Au final elle s’est retrouvée en très grand déficit. De plus, je trouve lâche de la part de Shimizu de vouloir démissionner pendant la catastrophe, il est en partie responsable. Il n’a pas cherché de solutions et a laissé Tsunehisa régler les problèmes à sa place.

Stéphie

lundi 23 mai 2011

Monday 9 May 2011

Une porte ouverte vers la solution tant attendue?

Suite à un ordre donné par l’Agence Gouvernementale du Nucléaire et de la Sécurité Industrielle, les portes du réacteur Numéro 1 de l’usine nucléaire de Fukushima ont été ouvertes ce dimanche, pour faciliter le travail des équipes qui tentent de réparer le réacteur endommagé le 12 mars dernier.
Jeudi, TEPCO avait fait installer des tuyaux de ventilation pour faire circuler le plus d’air possible dans le réacteur Numéro 1, et ainsi réduire le niveau de radiation.
Aucun risque grave n’a donc été décelé quant à l’ouverture de ces portes, ce qui  permettra à des travailleurs de TEPCO de pénétrer dans le réacteur afin de mesurer le niveau de radiation à l’intérieur qui serait néanmoins assez bas (environ 1 millisievert, ce qui correspond au nombre de radiations auxquelles sont exposées les populations par an)  pour n’avoir aucune conséquence sur les équipes de mesures.
La société électrique Tokyoïte (TEPCO) a prévu d’envoyer ses équipes dans le réacteur lundi 9 mai à 16h00.
Après cette mesure, TEPCO pourra déterminer si d’autres portes se trouvant dans le réacteur Numéro 1 correspondant avec une turbine adjacente seront aptes à être ouvertes également, pour qu’un nouveau système de refroidissement soit mis en place sur le réacteur le plus endommagé après le tsunami du 11 mars.
Le Premier Ministre Naoto Kan a préféré informer les pays voisins de ce nouveau plan et TEPCO a assuré que des mesures seraient fréquemment prises pour limiter les risques de propagation des radiations.

Mon opinion:
Bien que TEPCO ait assuré qu’aucun risque majeur n’avait été décelé, les travailleurs qui seront envoyés demain dans le réacteur Numéro 1 peuvent être qualifiés de héros. Je pense que le Japon entier leur sera reconnaissant d’avoir accepter d’être exposés à une telle dose de radiations et j’espère qu’ils seront fortement récompensés.


An open door to the awaited solution?

The Nuclear and Industrial Safety Agency gave its go-ahead to permit the opening of the Number 1 reactor’s door to help workers who actually try to mend the most damaged reactor last 12 March in Fukushima, Japan.
On Thursday, TEPCO (Tokyo Electric Power and Co) installed some airing pipes to make the biggest airflow, in such a way that the radiation level has decreased.
As no serious risks have been detected and TEPCO will send some workers teams to measure the radiation level inside the Number 1 reactor. But the level is low enough (around 1 millisievert, which is what a person can receive per year) to have no consequences on the workers.
TEPCO planned to send workers teams Monday 9 March at 4:00 am.
After that measure, they will determine if some other doors located in the reactor Number 1 can be opened. If it is possible, it will be easier to find a cooling system for the most damaged reactor which had exploded after the earthquake of the past 11 March.
Prime Minister Naoto Kan informed neighboring countries of the new plan. TEPCO said that measures will be taken frequently to limit the risk of contamination.

My opinion:
Even if TEPCO assured that there were no serious risk, workers who will be sent in reactor Number 1 tomorrow are heroes. I think that the nation will be grateful and I really hope they will be rewarded for their bravery.
Lisa R.